Si son nom fait penser à une carte bancaire, AlsaCard ne permet pas de payer ses achats. Au contraire, elle permet de moins dépenser. C'est une nouvelle venue dans la grande famille des cartes de fidélité. Mais l'AlsaCard présente une particularité: comme son nom le suggère, elle concerne des points de vente (commerces, restauration, artisanat, loisirs, services, etc.) dans toute l'Alsace.

Le porteur de la carte, à demander gratuitement en ligne, pourra bénéficier de réductions et bons plans dans ses enseignes fétiches. «C'est une sorte de pages jaunes alsacien qui indique quels sont les bons plans du moment», explique-t-on chez AlsaCard, qui prévoit de lancer une application mobile ainsi qu'un service personnalisable sur Internet. Depuis début septembre, plus de 5.000 Alsaciens se seraient inscrits.

Une visibilité pour les commerces

Mais pour qu'AlsaCard fonctionne, il faut que les commerces soient nombreux, l'offre doit être large et abondante. Actuellement, la carte de fidélité compte 71 établissements partenaires, dont 18 à Strasbourg. Le programme de fidélité veut attirer des commerces indépendants en leur donnant une meilleure visibilité, notamment sur Internet, en mettant à leur disposition des conseillers. L'objectif est d'aussi lutter contre les franchises et le commerce sur Internet.

Défendre l'Alsace

«On est dans l'air du temps», juge-t-on chez AlsaCard, pointant la «période tumultueuse pour notre identité locale». En adoptant ce positionnement, ses dirigeants souhaitent en effet défendre l'Alsace, les savoir-faire et les produits de la région. Et invitent donc les consommateurs a en faire de même.