Alors qu’il bénéficiait d’un régime de placement sous surveillance électronique depuis le 27 juin, le prévenu a arraché son bracelet le 1er août à son domicile.

Le jeune homme âgé de 24 ans avait été condamné en 2012 avec deux autres complices à dix-huit mois de prison ferme pour les profanations de trois cimetières strasbourgeois (un juif et deux musulmans) commises en 2010. Peine ramenée à un an de prison ferme, assortie d’un an avec sursis le 30 octobre 2013 par la cour d’appel de Colmar.

«J’ai un peu pété les plombs»

Le détenu à soutenu: «J’étais depuis un mois chez moi, sans nourriture avec uniquement quatre heures de sortie par jour, donc dans l’impossibilité de travailler. J’ai un peu pété les plombs», rapporte les Dernières Nouvelles d’Alsace.

«Cela fait quatre ans que je me bats pour prouver mon innocence» plaide-t-il.

Le procureur adjoint Claude Palpacuer a ensuite rappelé que «le bracelet électronique est une modalité d’exécution de la peine qui permet à la personne de garder une certaine liberté. Elle n’est pas obligée d’accepter une telle décision".

Le représentant du ministère public a ensuite blâmé le «comportement immature et irresponsable» du jeune homme à l’encontre duquel il a requis trois mois ferme, avec maintien en détention, selon les DNA.

Finalement le tribunal l’a condamné à deux mois de prison ferme avec maintien en détention.