En cette rentrée politique, le maire strasbourgeois Roland Ries a déclaré dans une interview aux Dernières Nouvelles d'Alsace que tout ne pourra pas être fait durant ce mandat. En raison de la baisse des dotations de l'Etat (19 millions d'euros de moins en cinq ans selon l'édile) et sous peine de surchauffe budgétaire, des projets devront attendre le prochain mandat pour être lancés.

Investissements privés

« On va devoir établir un ordre de priorité, qui n'est pas finalisé aujourd'hui. Ce sera fait d'ici le début des débats sur le prochain budget, c'est-à-dire au mois d'octobre au plus tard: il faudra que l'on ait les idées claires sur les investissements prioritaires, a déclaré le socialiste dans les colonnes du quotidien alsacien. Cela concerne le PEX (Parc des expositions), les extensions du tram, les projets du secteur des Deux-Rives et les équipements de proximité. » Il estime, par ailleurs, que pour un certain nombre d'opérations, Strasbourg devra faire appel à des investissements privés.

Pour le conseiller municipal strasbourgeois Jean-Emmanuel Robert (UMP), Roland Ries a menti aux Strasbourgeois aux dernières élections: « Entre mars dernier et aujourd'hui, la conjoncture n'a pas subitement changé. Etant aux affaires depuis 2008, Roland Ries connaissait la situation financière réelle de la ville. Il connaissait aussi la situation économique du pays tout comme la volonté de l'Etat de réduire les dotations ».