Les nuisances appelées à la modération
Société Des actions sont prévues pour endiguer les « bitures express »Alexia Ighirri
Mettre le holà sur la suralcoolisation et les nuisances qu'elle génère. C'est l'un des objectifs du conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) de la communauté urbaine de Strasbourg. Ses membres veulent traiter la question des « bitures express », phénomène « qui relève du vivre-ensemble ». «C'est un problème de comportement, pas forcément de la délinquance, qui donne la sensation que la situation se dégrade », estime Robert Herrmann, président de la CUS et adjoint strasbourgeois chargé de la sécurité et de la prévention.
Hurlements ou agressions
Selon lui, la hausse de 14 % des violences aux personnes au centre-ville de Strasbourg depuis le début d'année est liée aux effets de la suralcoolisation, « qui vont des hurlements à l'agression caractérisée ».
Pour lutter contre cette tendance, des capteurs sonores ont été installés en mai sur les places de Zurich, Gutenberg et Saint-Etienne pour vérifier la nature et mesurer le volume des nuisances. Jean-François Illy, directeur départemental de la sécurité publique, a également indiqué avoir « préfléché sept patrouilles pour les soirs cet été et réduit à trois minutes le temps d'intervention en cas d'agression ».
Le CISPD réfléchit aussi au moyen d'éviter aux policiers de perdre trop de temps aux urgences de Hautepierre lors de la prise en charge des personnes ivres. Un médecin pourrait par exemple être de permanence au commissariat.