Masters 1000 de Madrid : Le système antidopage « rend un peu anxieux », se plaint Iga Swiatek
culotté•Iga Swiatek a évoqué ses angoisses liées au système de contrôle antidopage, alors que la Polonaise a été suspendue un mois à cause d’un test positif à une substance interdite en 2024W.P.
Iga « ouin, ouin », le retour. En marge de son entrée dans le tableau féminin du tournoi de Madrid, la Polonaise s’est exprimée sur ses angoisses liées au système de contrôle antidopage. Tourments à la saveur amère dans la mesure où ils sont exprimés par une joueuse suspendue un mois pour un test positif à une substance interdite pas plus tard que l’année dernière.
« On y pense tout le temps, a déclaré la quadruple lauréate à Roland-Garros. Cela rend un peu anxieux. Je ne parle pas seulement de moi, car d’une certaine manière, je me suis habituée au système et j’ai traversé le pire. J’ai été capable de revenir et de régler le problème, ce qui me donne le sentiment que rien ne peut m’arrêter. »
L’AMA n’avait pas fait appel de sa suspension d’un mois
C’est pas pour elle, c’est pour les autres. Habile, il fallait y penser. « Je parle aussi des autres joueuses : ce n’est pas facile, tout le système est très dur, a-t-elle insisté. Chaque jour, pendant nos déplacements, on doit dire où on est. Si on oublie, on risque d’être déclarée ''absente'', et après trois absences, on est sanctionnée. C’est beaucoup de pression, ce n’est pas facile à gérer, mais c’est comme ça. »
Ça fait beaucoup de reproches pour un système qui n’a pas tant cherché à l’égratigner : après sa suspension à la carte par l’Itia (Agence internationale pour l’intégrité du tennis), l’AMA (Agence mondiale antidopage) avait renoncé à faire appel de la décision devant le TAS, estimant recevable la théorie de la mélatonine contaminée avancée par l’enquête de l’Itia.