Mots doux« Je ne suis pas dopée »… Halep et Wozniacki règlent leurs comptes à Miami

Tennis : « Je ne suis pas dopée »… Entre Halep et Wozniacki, c’est règlements de comptes à O.K. Miami

Mots douxLa Roumaine Simona Halep faisait son retour sur les courts après sa suspension pour dopage
Antoine Huot de Saint Albin

A.H. avec AFP

Visiblement, perdre au premier tour du tournoi de Miami n’était pas ce qui a le plus énervé Simona Halep, mardi. Pour son premier match sur le circuit depuis août 2022, après son contrôle antidopage positif, la Roumaine s’est inclinée face à l’Espagnole Paula Badosa. Mais elle a surtout été vexée des commentaires de Caroline Wozniacki, sur l’accueil facilité de quelqu’un ayant « triché ».

« Ce n’est pas une critique dirigée vers Simona, mais lorsque quelqu’un a triché volontairement, a été testé positif à un produit interdit… Je comprends que les tournois veulent des stars mais, et c’est mon opinion personnelle, je ne pense pas que ces gens-là devraient bénéficier d’invitations », a expliqué Wozniacki.

La Danoise a continué à sortir la sulfateuse à l’encontre de la Roumaine, qui a pu rejouer au tennis après la réduction de sa suspension antidopage, passée de 4 ans à 9 mois par le Tribunal arbitral du sport il y a deux semaines : « Lorsqu’on veut revenir, même après ce qui a été une erreur, je l’entends, il faut recommencer en bas de l’échelle (…) La suspension de Simona a été réduite, elle n’a pas été blanchie. »

« Je n’ai rien fait de mal »

Evidemment, ces commentaires n’ont pas du tout été appréciés par Simona Halep : « Pourquoi a-t-elle dit cela ? Je n’ai rien fait de mal. Je n’ai pas triché. Je ne me suis pas dopée. Il faut bien lire la décision du TAS, c’était un complément alimentaire contaminé, je ne me suis pas dopée. Le commentaire négatif d’une seule personne n’est pas important parce que des centaines de personnes m’ont montré de l’amour, je vais rester là-dessus. »

La Roumaine avait été contrôlée positive à un produit interdit lors de l’US Open 2022, puis suspendue en octobre 2022, avant que des « irrégularités » dans son passeport biologique n’alourdissent son dossier au printemps suivant. Mais le TAS a attribué son contrôle positif à un « complément alimentaire contaminé », et a estimé que les éléments tirés de son suivi sanguin ne suffisaient pas à établir une conduite dopante.