Il a déjà survolé le tournoi du Rocher à dix reprises. « C’est un bon chiffre. Mais une victoire de plus, pourquoi pas. » Rafael Nadal s’engage au Rolex Monte-Carlo Masters pour s’adjuger un onzième trophée.

Et pour rebondir. Car le tennisman espagnol, accro à la terre battue, revient d’une blessure à la jambe droite, qui l’a obligé à abandonner en quart de finale à l’Open d’Australie et à s’éloigner des courts. Rafael Nadal n’a donc pas terminé un tournoi en 2018.

« Les armes idéales »

« Il se présentera au tournoi sans aucun repère en compétition, à part son match de Coupe Davis, fait remarquer à 20 Minutes Patrick Mouratoglou, coach de Serena Williams et fondateur de la Mouratoglou Tennis Academy à Sophia-Antipolis. Même un Nadal loin de son meilleur niveau est capable de s’en sortir, tant il possède les armes idéales sur cette surface. La seule interrogation réside dans son absence de compétition depuis deux mois et demi. »

De l’autre côté du filet, Nadal n’aura pas à affronter Federer, Murray ou Wawrinka, qui ont fait l’impasse sur le Masters 1000. Ce sera à Thiem ou Djokovic de venir se mettre en travers de sa route tracée vers une onzième victoire. « Rafa est quasiment le seul a pouvoir mettre fin à sa propre domination sur terre battue, estime Patrick Mouratoglou. Tant qu’il continue de jouer à ce niveau, il remportera la grande majorité, voire la quasi-totalité des tournois sur cette surface. »

Si le tournoi monégasque sera synonyme de reprise pour Nadal, il est aussi primordial au niveau du classement. Un échec et l’Espagnol perdrait automatiquement sa place de numéro 1 mondial ATP, au profit de Federer.