Et hop, encore dans le dossier des travaux d’extension de Roland-Garros. Le tribunal de grande instance (TGI) de Paris, requis jeudi en urgence par les , Jean-Camille Formigé, a décidé d'« ordonner la suspension des travaux engagés ou à engager » par la (FFT).

La FFT veut des explications

Une situation presque cocasse puisqu’un arrêté du avait autorisé, lundi, la reprise des travaux par la FFT. Cette dernière a de son côté indiqué émettre « les plus vives réserves sur la validité d’une décision prise dans des conditions douteuses de manière non contradictoire », et s’interroger « sur une possible manipulation des faits de la part des opposants ».

La FFT ajoute qu’elle « saisit immédiatement le juge pour comprendre les conditions dans lesquelles cette décision a été obtenue et demander son annulation. Nous espérons être entendus très vite, en début de semaine prochaine », a indiqué Jérémy Botton, le directeur général de l'entité.

« Si on détruit tout, notre action n’a plus de sens »

Les héritiers de l’architecte-paysagiste avaient déposé une requête en urgence après un arrêté du Conseil d’Etat, autorisant lundi la FTT, dans le cadre d’une procédure distincte, à reprendre les travaux sur ce site classé.

« Notre but, c’est de bloquer les travaux. Si on détruit tout, notre action n’a plus de sens. Notre objectif, ce n’est pas d’avoir des dommages et intérêts », a indiqué Philippe Zagury, avocat des héritiers.

La bataille juridique entre les défenseurs du patrimoine d’une part ainsi que la fédération sportive et la mairie de Paris de l’autre a encore de beaux jours devant elle.