«Je me retrouve au mauvais endroit au mauvais moment ». Fabrice Santoro, désormais retraité des courts, n’a pas été ravi de voir que sa victoire contre Novak Djokovic en 2007 à Bercy faisait l’objet de doutes sur un potentiel trucage. C’était la thèse du journal italien Tuttosport mercredi. « Je l’ai re-regardé. Ce n’était pas le Novak Djokovic de 2016, il était 3e j’étais 30e. J’arrive à Bercy, je venais de battre Roddick qui était 5e mondial. Je bats Djokovic, qui ne fait peut-être pas le match de sa vie. Si c’est vexant ? Je n’ai jamais été le meilleur joueur au monde. Mais amenez des preuves, n’écrivez pas n’importe quoi », réclame Santoro, interviewé par beIN Sport.

« Ça m’est arrivé d’être approché en fin de carrière par des inconnus »

Plus généralement, le joueur n’est pas vraiment surpris par les révélations de matchs arrangés et de corruption dans le tennis mondial. « Ça m’est arrivé d’être approché en fin de carrière par des inconnus. Il y a eu des affaires dans des sports collectifs. Mais acheter un joueur de tennis c’est relativement simple. A chaque sportif de prendre ses responsabilités. Ce qu’on m’a demandé ? De perdre, tout simplement. Bien sûr j’ai refusé. On parle beaucoup du dopage, mais à la limite ce sont les sportifs qui trichent entre eux. Ça rend le spectacle plus beau pour les fans. Les paris, c’est beaucoup plus grave. Le public est berné, les médias écrivent des faux papiers sur des fausses rencontres. Il faut être extrêmement vigilant », conclut Fabrice Santoro.