TENNISRoland-Garros: La conférence de presse «cabinet de psy» de Gilles Simon

Roland-Garros: La conférence de presse «cabinet de psy» de Gilles Simon

TENNISLe Français s'est étonné des questions posées après son match contre Mahut...
A Roland-Garros, Nicolas Camus

A Roland-Garros, Nicolas Camus

A force de passer pour le cérébral du circuit, Gilles Simon s’expose. Avec lui plus qu’avec tout autre joueur, les questions d’après-match tournent beaucoup autour de ses sensations, de la manière dont il cogite, de tactique. Jusqu’à un point qui a provoqué son étonnement, ce vendredi, après sa difficile victoire contre Nicolas Mahut. « Mais il y a un psychologue dans la salle ? Vous vous êtes passé le mot ou quoi ? », s’est exclamé au bon d’un moment le numéro 13 mondial, entre sourire et désespoir.

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Il faut dire que l’enchaînement des trois questions qui lui a arraché ce cri du cœur était particulièrement savoureux. Première lame : « Le fait d’être numéro 1 français, ce que pas mal de Français ne savent pas forcément d’ailleurs, vous donne-t-il un surcroît de pression ? Et en même temps, le fait d’être moins exposé médiatiquement que Tsonga ou Monfils vous soulage peut-être ? » Petit sourire un peu crispé…

A peine le temps de dire - en gros - qu’il n’en a rien à faire que « Gillou » fait face à une réflexion sur son 8e de finale à venir contre Stan Wawrinka, et le fait que ce pourrait être un moment important de sa carrière, lui qui est très régulier mais qui n’a jamais réussi d’exploit marquant en Grand Chelem. « Les questions sont étonnantes à chaque fois », remarque-t-il, avant, encore, de botter en touche - « Je pense juste que j’ai un gros match à jouer, je vais me concentrer là-dessus ».

Le parcours de Gilles Simon en Grand Chelem - Capture d’écran

Il fallait bien alors achever en beauté la séance de psy improvisée. « Est-ce que vous avez l’impression qu’avec le temps, les gens ne comprennent pas de mieux en mieux ce que vous venez faire sur un court, travailler l’adversaire longtemps, etc ? » Rires bon enfant dans la salle. L’intéressé se prend la tête dans les mains, se gratte la tête… « Commet répondre à ça », souffle-t-il. La prochaine fois, viens avec ton divan Gilles, tu seras plus à l’aise.