Coupe du monde de rugby : Forte baisse du nombre de commotions cérébrales au Japon
RUGBY•World Rugby a communiqué les chiffres après le Mondial 2019 au JaponA.L.G. avec AFP
La lutte contre les commotions cérébrales dans le rugby semble porter ses fruits puisque la fréquence des commotions enregistrées pendant les matchs du dernier Mondial au Japon a baissé de 28 %. Les commotions provoquées par des plaquages ont même été moins fréquentes de 37 % par rapport aux matchs de compétition officielle en 2018.
« La baisse significative des commotions montre de façon convaincante ce qu’on peut réaliser quand les organisateurs de compétitions, les officiels pendant le match, les instances disciplinaires, les joueurs et les entraîneurs adhèrent entièrement au cadre de sanction contre les plaquages hauts », a estimé le président de World Rugby, Bill Beaumont, cité dans le communiqué.
Le nombre de fautes chute également
« Le cadre des sanctions pour les plaquages hauts a été introduit cette année après des recherches qui ont prouvé que les plaquages sont à l’origine de 76 % des commotions, que 72 % des commotions sont subies par le plaqueur et que le risque de blessures à la tête est quatre fois plus important lors d’un plaquage », a rappelé Eanna Falvey, responsable médical de World Rugby.
La Coupe du Monde au Japon a également mis en évidence une baisse des blessures de 90 par heure pour mille joueurs lors de l’édition 2015 à 83 pour celles de 2019. Le nombre de remplacements pour blessures est passé de 2,08 par match en 2015 à 1,13 en 2019. Ces résultats ont notamment été obtenus grâce à une augmentation importante de la sévérité des sanctions avec une hausse spectaculaire des cartons jaunes (+74 %) et rouges (+138 %) au Japon, par rapport aux matchs de compétition officielle en 2018.