RUGBY«Arrêter la dégringolade», Laporte annonce une baisse de 5% des licenciés

Désamour: «Il faut arrêter la dégringolade», Bernard Laporte annonce une nouvelle baisse de 5% des licenciés au rugby

RUGBYLe rugby attire de moins en moins de pratiquants en France…
Aymeric Le Gall

A.L.G. avec AFP

La Fédération française de rugby (FFR), qui subit un déclin continu du nombre de ses licenciés depuis plusieurs années, en a de nouveau perdu 5 % en 2018, a déploré jeudi son président Bernard Laporte. « Cinq pour cent de licenciés en moins sur l’année, il faut arrêter la dégringolade », a déclaré l’ex-manager du Rugby Club Toulonnais (2011-2016) en marge de la présentation de la stratégie du club varois pour la période 2019-2023.

« On a perdu près de 10 % de licenciés chez les jeunes la saison dernière. Les filles font que cela compense à 5 % de licenciés en moins », a précisé Laporte, invité d’honneur au palais des congrès Neptune de Toulon.

L’ancien sélectionneur a évoqué ces chiffres alors que le rugby français est de nouveau endeuillé par la mort d'un jeune joueur après un choc sur un terrain : l’Espoir du Stade Français, Nicolas Chauvin, est décédé mercredi à Bordeaux, trois jours après un plaquage dont il ne s’est pas relevé et quatre mois après le décès de Louis Fajfrowski dans les vestiaires d’Aurillac, là aussi après un plaquage.

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Le Mondial 2023 pour relancer la machine

Pour relancer la pratique du rugby en France, Laporte compte sur l’amélioration du réseau de formateurs. « Nous avons lancé des cadres techniques de club pour aller former les éducateurs dans les écoles de rugby et améliorer le contenu des entraînements qui n’était pas bon. C’est un investissement de 9 à 10 millions d’euros qui va permettre d’améliorer le bagage rugbystique des jeunes », estime le président de la FFR.

Qui compte aussi sur l’outil de promotion que constitue la Coupe du monde de rugby 2023 dont il a obtenu l’organisation : « La Coupe du monde, c’est un accélérateur terrible en termes de notoriété. On a cinq ans pour aller dans les écoles, les collèges, les lycées et faire des événements qui peuvent inciter les jeunes à venir pratiquer le rugby. Il n’y a pas de meilleur événement », a-t-il expliqué devant le parterre toulonnais. Reste que l’image d’un sport de plus en plus violent, accentuée par l’actualité dramatique qui secoue le rugby français, risque de mettre à mal ses prévisions optimistes.