Bordeaux: «L'UBB peut lutter avec n'importe qui... sur le papier», les ambitions de Laurent Marti
RUGBY•Le président de l’Union Bordeaux-Bègles espère donner un nouveau souffle à son club grâce à un gros recrutement et aux nouvelles infrastructures…Clément Carpentier
L'essentiel
- Après des dernières années décevantes, l’UBB veut repartir de l’avant.
- Le club mise sur son recrutement haut gamme et son tout nouveau centre d’entraînement.
Ça brille dans la toute nouvelle salle du conseil d’administration de l’Union Bordeaux-Bègles. Lors de la présentation du nouveau partenaire maillot, Arkea, le club a en effet ouvert les portes de son centre d’entraînement flambant neuf pour la première fois.
Pour l’occasion, Laurent Marti, le président de l’UBB est revenu sur les nombreuses évolutions du club en vue de la saison prochaine.
Cette intersaison ne ressemble pas aux autres ?
C’est certainement la fin d’un cycle, on repart sur une nouvelle aventure. On a eu une ascension assez géniale puis on s’est un peu cogné au plafond ces dernières années. Ce n’est pas qu’on a régressé, c’est qu’on a stagné. Et certains nous ont doublés.
Comment suivre le rythme des autres équipes ?
Cette course à l’armement est hallucinante en Top 14. C’est pourquoi je fais partie de ceux qui défendent ardemment le salary cap. Car sans salary cap, je peux vous dire que ça aurait complètement explosé. Je le répète, trop d’argent tuerait ce sport.
Votre budget va-t-il tout de même augmenter ?
Non, il sera à-peu-près du même ordre que cette année. Mais comme je le répète, la vraie richesse d’un club, c’est sa masse salariale brute. Chez nous, elle va considérablement augmenter la saison prochaine.
Et vous avez fait de gros efforts sur le recrutement ?
C’est peut-être la seule différence, c’est que sur le papier on présente un effectif qui peut laisser penser qu’on peut lutter contre n’importe quelle équipe. Depuis deux ou trois ans, on n’avait pas cette impression au début de la saison. Là, je crois que l’on peut dire qu’on a une belle équipe sur le papier.
Est-ce que vous aurez plus de pression la saison prochaine ?
La pression, c’est inhérent au sport de haut niveau. C’est même souhaitable. C’est normal. La pression ne doit pas être vue de manière négative. Elle permet de s’élever dans la vie.
C’est une obligation d’être dans le Top 6 ?
C’est une obligation dans la mesure où on participe à ce Top 14 parce qu’on prétend au plus haut niveau. Mais pas plus que ça. L’année prochaine, il y aura 11 équipes très solides. Et puis, Perpignan, Grenoble et Agen pourraient bien surprendre. On va être dans un championnat ultra-disputé.