Leur prestation face à l’Ecosse ne méritait fondamentalement pas un tas d’éloges, mais les Bleus du XV de France fatiguent un peu d’entendre des critiques. Le centre des Bleus et de Clermont Wesley Fofana assure qu’il n’est pourtant pas affecté par ce qu’il se dit de négatif sur les Bleus. «On écoute, mais ça nous fait rien», explique-t-il.

Comment avez-vous réagi aux critiques sur votre jeu offensif après le match face à l’Ecosse?
Comme d’hab... Il faut essayer de ne pas rester sur ça. L’équipe de France a sa bulle, malgré tout ce qui peut se dire, que ce soit justifié ou non. Et après, chacun a sa bulle à lui, moi on ne me fera pas mal en disant des choses comme ça, il n'y a que les entraîneurs ou les joueurs qui peuvent me dire ce qu’ils ressentent. Si les journalistes veulent mettre la faute sur certains joueurs, dont moi, aucun problème.

Le staff vous protège beaucoup, non?
Bien sûr, on est une équipe et on se protège les uns des autres. On ne reviendra jamais sur ce qui a été dit sur quelqu’un. Personnellement, et je pense que c’est le cas de beaucoup, ça ne me fait rien.

Le groupe est imperméable à ce qui se dit sur lui?
On analyse nos matchs, on regarde ce qu’on a fait du bien et de pas bien. Ce qu’on contrôle on le contrôle, et les journalistes écrivent ce qu’ils veulent. Si tu commences à te blesser pour ça... De toute façon même quand on gagne on a des critiques.

Mais vous, le groupe…
(Il coupe). Justement, vous dites quelque chose, puis il y a une petite barrière, et derrière il y a nous. On écoute, mais ça nous fait rien.

Avec quelques jours de recul, votre analyse du match face à l’Ecosse reste-t-elle la même? Un manque de justesse, de précision?
On a pu regarder d’autres matchs, c’est peut-être plus beau mais on arrive à créer des choses, à se mettre dans des situations favorables. On arrive peut-être pas à faire la dernière passe, la bon geste, donc c’est pas cool pour la finition. Mais au niveau de la création des brèches et des espaces on est pas mal. Il faut continuer à travailler là-dessus.