Caramba, encore raté. Troisième finale perdue à Roland-Garros pour Novak Djokovic, qui se mue petit à petit en Clermont du tennis. Archi-favori de la finale, le Serbe n’a pourtant pas déjoué face à Stan Wawrinka, il est tout simplement tombé contre «meilleur». «J’aurai pu un peu mieux jouer mais il a pris ses chances quand elles se présentaient, reconnait-il. Il a joué un tennis super agressif et très tactique. Quand tu lui donnes la chance de faire le jeu…»

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Pris par la puissance de la balle de Wawrinka, l’un des plus gros puncheurs du circuit, Djokovic a manqué de solutions. Mais pas particulièrement de physique, malgré son quart de finale face à Nadal et sa demie sur deux jours face à Murray. «Je ne veux pas me trouver des excuses, coupe-t-il. Ce ne serait pas très fair-play vis-à-vis de Stan. Je m’étais préparé pour ça et je me sentais bien en forme.»

L’ovation du Central

Le Serbe pourra au moins se consoler avec la belle et longue ovation que lui a offert le public du Central après sa défaite. Applaudi près de trois minutes, le (superbe) vaincu a essuyé quelques larmes. «Je suis touché de l’amour qu’ils me montrent, sourit-il. Ca me donne encore plus envie de revenir et de réessayer.»

Avant ça, il y aura une saison à terminer avec un titre à conserver dans deux semaines à Wimbledon. «Je n’ai pas encore envie d’en parler, ma tête n’est pas à Londres», assure-t-il. Privé du dernier titre du Grand Chelem qu’il n’a jamais gagné et d’un possible quadruplé sur la saison, le Serbe n’en sera pas moins l’homme à battre sur l’herbe anglaise.