Roland-Garros, c’est presque fini. Pendant deux semaines, on a vibré du Central au court 17. On a supporté Tsonga, on a admiré Djokovic, on a pleuré Patrice Dominguez, on a salué Nadal. 20 Minutes a choisi de retenir dix moments qui ont fait la beauté de ce RG2015. Voilà ce qu’on a retenu :

• Il va y avoir un nouveau roi à Roland-Garros

Les éliminations précoces de Rafael Nadal et Roger Federer avaient réglé le problème : dès les demi-finales, on savait que Roland allait couronner cette année un nouveau Roi de la terre battue, que ce soit Djokovic, Tsonga, Murray ou Wawrinka. Et on a envie de dire : tant mieux. Avec tout le respect que l’on doit à Nadal, une dixième fois, ça aurait fait beaucoup.

• On a vu un set (et un point) d’anthologie

On en a longtemps parlé comme d’une finale avant l’heure. Sur le premier set, ce Djoko-Nadal en avait la gueule. Rapidement mené 4-0, l’Espagnol revient à 4-4. Du sang, des larmes, et surtout des beaux points pour le meilleur passage de ce tournoi. Dommage quand même que Nadal n’ait pas tenu le rythme sur trois manches. Mais on retiendra quand même, au milieu de ce premier set, ce point génial.

• Tsonga a retrouvé son public

Peu importe son résultat final, Jo-Wilfried Tsonga a régalé le public français pendant ces quinze jours. Finies les bouderies post-Coupe Davis, le meilleur joueur français est redevenu le chouchou. Son « Roland je t’aime » dessiné dans la terre a pas mal aidé, faut dire.

« Roland je t’aime. Watch this beautiful message from @tsonga7. #RG15 #RolandJetaime https ://t.co/Q4YZtflGWt — Roland Garros (@rolandgarros) June 2, 2015 »

• Chardy et Cornet ont fait plaisir

Ce Roland n’a pas été une franche réussite pour les Français mais reconnaissons quand même que deux d’entre eux nous ont particulièrement fait vibrer. Chez les femmes, Alizé Cornet s’est arrachée pour atteindre les huitièmes pour la première fois de sa carrière. Chez les hommes, Jérémy Chardy a déroulé face à Isner et Goffin avant de prendre un bon set à Murray. Pas mal, pas mal.

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• On a vu une baston dans les tribunes

Et ça, c’est quand même franchement cool. Depuis le temps qu’on nous baratine avec le public bon chic bon genre de Roland, un peu de « thug life » dans les tribunes ça fait pas de mal. C’était lors du match Paire-Fognini, et ça s’est fini en coups de boules. Remarquable.

• La love story Ivanovic-Schweinsteiger

L’histoire est digne d’un film. Quasi disparue des radars (on exagère un peu pour la dramaturgie de l’histoire) depuis sa finale à Roland en 2008, Ana Ivanovic ressurgit jusqu’en demi-finale portée par par le soutien de son nouveau boyfriend, le footballeur Bastian Schweinsteiger.

• Cette chute ridicule qui nous a pas mal fait marrer

Aaaaah

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• L’effet Mauresmo

On n’ira pas jusqu’à dire qu’Andy Murray était un médiocre joueur de terre battue, mais il est évident qu’il a fait d’énormes progrès au contact de sa coach, Amélie Mauresmo. Dans une colonne sur son blog, il évoque sa collaboration presque fusionnelle avec la future mère, concluant que « c’est une honte qu’il n’y ait pas plus de coach femmes ». La France s’est trouvée une futur grande capitaine de Coupe Davis.

• Ce lob entre les jambes de Kyrgios… oh maman
  

• Le vibrant hommage à Patrice Dominguez

C’était de loin le moment le plus fort de ce Roland-Garros. Le premier dimanche, la Fédération française et l’ensemble du monde du tennis ont rendu hommage au génial Patrice Dominguez, disparu début avril. Sur le Central, un clip en l’honneur de l’ancien joueur, DTN et consultant a été diffusé, suivi par une minute d’applaudissement en présence de sa famille.

Hommage à Patrice Dominguez sur le Central de Roland-Garros, le 24 mai 2015. - capture d’écran 20 minutes