FOOTBALLL’OL ou le Bayern ? Quel adversaire est préférable pour le PSG en finale ?

Leipzig – PSG : L’OL pour la sécurité, le Bayern pour le prestige… Quel adversaire est préférable pour Paris en finale ?

FOOTBALLLe Paris Saint-Germain attend maintenant de connaître le nom de son adversaire en finale de Ligue des champions

De notre envoyé spécial à Lisbonne,

Maintenant que Paris a fait le plus dur en sortant Leipzig en demi-finale de Ligue des champions, les joueurs ont gagné le droit de réfléchir au nom de l’adversaire qu’ils préféreraient défier dimanche, en finale. Bon, c’est pas comme s’ils avaient un droit de regard sur le scénario. Ils seront, tout comme nous, à la merci de la copie rendue par les 22 acteurs sur la pelouse du Estadio de Alvalade. Et puis même s'ils pouvaient choisir, ils ne nous diraient jamais sur qui leur choix se porterait. C’est comme ça, c’est dans les codes du milieu, on ne va jamais lâcher « Je préfère tomber sur untel parce qu’il est moins bon que truc », même si vous êtes finaliste à Roland-Garros et qu’untel est Richard Gasquet et truc, Rafael Nadal.

Illustration avec le capitaine du PSG, Thiago Silva, après la rencontre. « Ça n’a pas d’importance de savoir qui on va affronter, l’OL ou Bayern. Ce sera compliqué pour le Bayern je pense, l’OL joue bien. » Même avis chez Thomas Tuchel, même s’il se permet de mettre un peu la pression sur les larges épaules bavaroises. « Moi je vais juste profiter de voir le match demain. C’est notre récompense. Le Bayern est favori, mais c’est le foot. C’est pas facile contre Lyon… »

A priori, c’est pas super simple non plus contre une machine de guerre capable de vous en coller huit si vous êtes à moitié endormi sur le terrain, mais passons. Prenons-les au mot et aidons les Parisiens à déterminer quel serait pour eux le meilleur second finaliste.

Les arguments pro-OL

Moins fort sur le papier : Nous, on n’a pas peur de dire tout haut ce que la France pense tout bas ! Eh oui. Le Bayern est beaucoup plus fort sur le papier. Les types ont des machines bodybuildées aux pieds de velours et on voudrait nous faire croire que l’OL est au même niveau ? Ça ne veut pas dire que Lyon n’a aucune chance, que nenni. Sur un match sec, tout est possible. Et clairement, à la place de Paris, on prendrait le car pour aller brûler des cierges du côté de Fatima en priant pour que Lyon refasse le coup de la Juve et City.

Moins expérimenté : On sait pas pour vous, mais nous, on hésite. Entre une équipe qui compte dix finales de Ligue des champions (cinq gagnées, cinq perdues) et une autre inexpérimentée à ce niveau de la compétition, on a du mal à choisir…

Possibilité de priver une nouvelle fois Aulas d’Europe : Au-delà de toute considération sportive, en affrontant Lyon en finale, les Parisiens auraient l’occasion de priver une dernière fois Jean-Michel Aulas de Coupe d'Europe en 2020-21. Comme ça, pour le panache. Et parce qu’au fond, il ne mérite pas de se qualifier pour la prochaine Ligue des champions grâce à une fraîcheur physique de ses joueurs, conséquence directe de cette interruption prématurée de la saison 2019-20 qu’il a tant critiquée. Il faut savoir assumer ses prises de position.

Les arguments pro-Bayern

Adversaire plus prestigieux : Plus fort, plus historique, plus plein de trucs encore. Battre le Bayern en finale permettrait d’apporter un peu plus de consistance au parcours très Ligue Europa du Paris Saint-Germain. Parce que si c’est pour se faire chambrer après avoir gagné une coupe au rabais dans un format inédit et sans avoir affronté le moindre club d’envergure mondiale, autant se concentrer sur le Trophée des champions.

L’occasion de se délecter du seum de Rummenigge : Oui, les relations entre le PSG et le président bavarois se sont réchauffées ces derniers mois. Mais les supporters parisiens ont très probablement envie de voir leur équipe battre son Bayern pour l’entendre chanter le couplet des nouveaux riches qui déséquilibrent le marché et faussent le game. C’est vrai que c’est injuste pour les petites assos à but non-lucratif comme le Bayern.

Permet d’éviter une seconde finale de Coupe de la Ligue en 20 jours : On n’a pas laissé mourir la coupe à moustache pour qu’elle vienne nous hanter même pas un mois plus tard. C’est sans doute le meilleur argument en faveur d’une qualification bavaroise.