PSG-Bayern Munich: Entre les choix d'Ancelotti et la colère des supporters, sale soirée pour les Allemands
FOOTBALL•Un bon 3-0 des familles et des places beaucoup trop chères à leur goût, les Allemands ne garderont pas un super souvenir de leur venue à Paris...Au Parc des Princes, Nicolas Camus
Il est revenu, il a perdu. Carlo Ancelotti, entraîneur du PSG de 2011 à 2013, avouait avant la rencontre une émotion particulière à remettre les pieds au Parc des Princes. S’il se souviendra de cette soirée, ce n’est pas de la manière dont il l’espérait. Son équipe a été largement battue (3-0), et ses choix tactiques - Hummels, Robben et Ribéry sur le banc - ont été désastreux.
Pourtant, le coach italien, certes pas aidé par les blessures de Neuer et Boateng, ne regrette rien. « Pour Ribéry, on voulait avoir le contrôle du match, c’est une décision tactique. Je pensais qu’on pouvait gagner. En défense, je voulais mettre des joueurs frais », a-t-il justifié. Mais James Rodriguez et Thomas Muller n’ont jamais pesé en attaque, alors que la charnière Javi Martinez-Süle, d’une lourdeur sans nom, a pris l’eau à chaque accélération parisienne.
« Je pense qu’une rotation fait du bien au club. Beaucoup de grands joueurs étaient sur le banc mais c’est le cas à chaque match, c’est la vie d’un grand club et c’est mon travail de choisir. Je réfléchis beaucoup à l’équipe, je n’ai pas de regret », a ajouté le Mister.
La colère des supporters contre le PSG
Voilà qui ne va pas arranger son cas auprès de la presse allemande, qui parlait d’une position fragilisée avant cette rencontre. Sale soirée jusqu’au bout, en tout cas, pour les Bavarois. Les quelque 2.500 supporters qui avaient fait le déplacement à Paris, en plus de la défaite, ont estimé qu’ils avaient payé beaucoup trop cher pour voir ça. Ils ne se sont pas privés pour le faire savoir avec un message affiché en tribunes avant le début du match.
« 75 euros le billet ? Nous ne sommes pas Neymar, les prix des places doivent être raisonnables », ont-ils écrit. Avec le petit tacle qui va bien au modèle économique parisien. Au moins, ça devrait plaire à leurs dirigeants.