FOOTBALLLe système idéal, Kurzawa...Les questions qu’on se pose sur le PSG

PSG-Lyon: Le système idéal, Kurzawa, la défense centrale... Les questions qu’on se pose sur Paris

FOOTBALLLe match face à Lyon l’a prouvé, un gros boulot attend Unai Emery pour optimiser le jeu de son équipe…
Au Parc des Princes, Nicolas Camus

Au Parc des Princes, Nicolas Camus

On n’y croyait pas beaucoup avant la rencontre, étant donné les premières sorties des all-stars parisiens et les lacunes montrées par les Lyonnais, mais il y a bien eu un vrai choc dimanche soir au Parc des Princes. Et s’ils l’ont emporté (2-0), Neymar et ses petits camarades ont connu bien des difficultés. Bougé par l’OL, qui aurait pu bénéficier d’un penalty en première période et qui a tapé la barre alors que le score était encore de 0-0, ce PSG censé tout rafler est encore en chantier. Pas anormal à ce moment de la saison, mais peut-être plus que ce qu’on avait imaginé.

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La grande question du système de jeu

Surarmé offensivement, Unai Emery est passé en ce début de saison du 4-3-3 au 4-2-3-1. Cela offre une place supplémentaire et un turnover plus important en attaque, où Draxler, Di Maria, Lucas et Pastore semblent sinon condamnés à se répartir des bouts de match. Mais cela pose d’autres problèmes.

Avec un joueur de plus dans l’axe, Neymar et Mbappé se retrouvent plus excentrés, alors que le danger est plus grand s’ils ont la liberté et l’espace de repiquer quand ils le sentent. Le potentiel de l’ancien Monégasque, notamment, semble bridé dans cette position. « Il a commencé à jouer à droite, mais nous voulons qu’il entre à l’intérieur, explique Emery. Il a besoin d’être près de la surface et des autres attaquants. Il a marqué des buts comme ça, en combinant avec les deux attaquants, avec Neymar. » On est d’accord, mais justement, peut-il le faire comme il le souhaite à cette place ?

Dimanche, la relation entre les deux ailiers et Cavani a été pratiquement inexistante. Pour ne rien arranger, Draxler n’a jamais organisé la manœuvre comme il était censé le faire. Sa présence a parfois plus compliqué le jeu qu’autre chose.

L’autre conséquence concerne l’impact du milieu à deux. A la perte du ballon, Rabiot et Motta ont pris quelques coups de chaud, dimanche. Notamment face à Ndombélé, qui ne s’est pas gêné pour s’offrir quelques percées. « On est un peu moins à l’aise qu’en 4-3-3, reconnaît Adrien Rabiot. On a moins l’habitude, et pour bien l’assimiler, il faut enchaîner les matchs. Mais quand on est à deux, c’est vrai qu’on est un peu plus cantonné aux tâches défensives. Il faut davantage combler les espaces. » L’international français, comme Marco Verratti (suspendu dimanche), est plus un relayeur qu’un vrai milieu défensif. Cela peut se ressentir quand l’adversité monte d’un cran.

Kurzawa, jusqu’à quand ?

Moqué après le piteux match nul de l’équipe de France face au Luxembourg avec son 0/17 sur les centres, le latéral gauche parisien n’est pas au niveau d’une équipe qui veut gagner la Ligue des champions. Il aurait pu coûter un penalty pour son intervention sur Ndombélé en tout début de match et il a encore centré trop souvent en plein sur son adversaire directe ou dans la seule zone où il n’y avait aucun de ses coéquipiers.

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« Je lui ai parlé pour qu’il ait la confiance, dit Emery. C’est important qu’il se sente bien sur le terrain. » Ce qui veut dire dans le langage du coach espagnol qu’il y a clairement un problème. Titularisé à Metz le week-end précédent, Berchiche avait apporté bien plus d’impact et de précision technique. On a hâte de voir qui sera titulaire face au Bayern, dans dix jours.

Le turnover chez les défenseurs centraux peut-il durer ?

C’est une bonne idée qu’il a eu, Unai : instaurer un turnover entre ses trois seuls défenseurs axiaux pour gérer leur fatigue tout en leur montrant sa confiance. Sauf qu’on se demande quelle sera la limite du système. Sur les gros matchs, il va bien falloir dégager une hiérarchie. Et là, on attend de voir les choix. Parce que la rencontre face à Lyon l’a encore confirmé, Kimpembe est monstrueux. Il a mangé Mariano et interdit tout dépassement à l’épaule, avec cette impression d’aisance qui fait les grands défenseurs. Un peu comme Marquinhos, en fait.

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Vous nous voyez venir. Thiago Silva ne fait pas d’erreur, mais il faut le dire : le capitaine souffre de la comparaison avec ses deux jeunes compères. Et si la « vraie » défense centrale du PSG, c’était Marquinhos-Kimpembe ? Unai Emery n’a pas fini de se triturer les méninges.