PSG: «Nous avons un an pour remplir les critères du fair-play financier», rappelle Nasser Al-Khelaïfi
FOOTBALL•Le boss parisien entend faire baisser la tension qui entoure le club avant le début de la Ligue des champions...N.C. avec AFP
Pas de panique, on sait ce qu’on fait. Voilà le message délivré par le président du PSG Nasser Al-Khelaifi à propos du fair-play financier, dans une interview publiée lundi soir par le quotidien anglais The Daily Telegraph. « Nous avons un an pour remplir les critères », a ainsi rappelé le boss parisien, alors que le club dispute son premier match de Ligue des champions mardi soir face au Celtic Glasgow.
« Nous avons jusqu’au 30 juin 2018 [date de la clôture des comptes du club pour la saison en cours], a-t-il souligné. Je dis à tout le monde : calmez-vous et pensez à vos projets. Nous pensons à construire notre projet. »Le PSG est visé par une enquête de l’UEFA en raison de son hyperactivité lors du récent marché des transferts.
« Nous avons travaillé très dur lors des six dernières années pour développer les revenus du club, et ils ont augmenté via la billetterie, le sponsoring, le merchandising, les revenus de jour de match et les droits TV de 90 millions d’euros à environ 500 millions d’euros », a plaidé le président du PSG, qui a réitéré l’objectif du club d'« augmenter nos revenus de 20 à 40 % ».
L’enquête de l’UEFA « portera sur la conformité du club avec l’exigence de l’équilibre financier, en particulier à la lumière de son activité de transfert récente », selon les termes d’un communiqué de l’instance supranationale. Dans le cadre du fair-play financier édicté par l’UEFA, un club ne doit pas dépenser plus qu’il ne gagne, qu’il ait ou non un actionnaire richissime, comme le Qatar, propriétaire du PSG depuis l’été 2011.
Le PSG a recruté cet été le Brésilien Neymar pour 222 millions d’euros (payés à Barcelone) et le jeune international Kylian Mbappé a été prêté par Monaco pour une saison avec une option d’achat de 145 millions d’euros plus 35 de bonus potentiels. Ce sont les deux transferts les plus chers de l’histoire.
« Il y a de la pression de la part d’autres clubs » pour que l’UEFA enquête, a encore estimé le président du club parisien dans les colonnes du Daily Telegraph, tout en disant ne « pas penser que l’UEFA va être influencée par la pression, parce qu’ils sont très professionnels et très sérieux. (…) Nous respectons tous les clubs et attendons la même chose en retour ».