FOOTBALLPSG-Nice: Le vrai faux black-out des joueurs parisiens avec la presse

PSG-Nice: Du silence radio à la parole... Le vrai faux black-out des joueurs parisiens avec la presse

FOOTBALLLe PSG a annoncé avant le match que les joueurs ne parleraient pas à la presse, une consigne qui n'a finalement été que partiellement suivie…
Les joueurs parisiens n'ont pas tous suivi le boycott des médias
Les joueurs parisiens n'ont pas tous suivi le boycott des médias - MIGUEL MEDINA / MM / AFP
W.P.

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La nouvelle est tombée une heure avant la rencontre. Agacés par les critiques formulées par les journalistes dans certains articles, les joueurs du PSG ont décidé de boycotter la presse avant, pendant et après PSG-Nice.

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D’où émane exactement la demande ? Difficile de le savoir. En zone mixte, les questions entre journalistes fusent. « On sait comment et pourquoi ce black-out a été instauré ? » se demande-t-on. Gros silence. Personne ne sait vraiment d’où sort cette décision.

Krychowiak sort en douce, Matuidi muet

Avant d’arriver dans la salle bondée de journalistes presque à la bourre, une petite porte s’ouvre devant nous. Surprise, Krychowiak prend discrètement la fuite sans passer par la case presse. Là, on se dit vraiment que c’est mort, qu’aucun parisien n’a envie de parler et qu’on devra inventer nous-même les déclarations d’après-match dans un papier fiction vraiment très drôle.

Les premiers passages de joueurs confirment la tendance. Trapp lâche son « bonsoir » syndical. Blaise Matuidi, pressé, n’en dira pas plus. « On touche autant de ballons que Balotelli là », plaisante un autre journaliste. On rit un peu, on désespère (beaucoup). Quand soudain Thiago Motta arrive. Stupeur, il parle.

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Motta et Marquinhos ont rompu le silence

« Je suis là pour représenter le vestiaire », déclare à plusieurs reprises le milieu parisien. « Moi du moment qu’on parle football, je veux bien parler. Les critiques des supporters et des journalistes c’est normal. C’est juste quand les gens parlent d’autre chose que de football que c’est moins bien », ajoute Motta, avant d’être encouragé à partir par le président Al-Khelaifi d’une tape sur l’épaule.

Avant de quitter les lieux, le milieu parisien nous dit globalement que pas mal de joueurs vont passer, et non des moindres. « Il est passé Thiago (Silva) ? Non ? Je pense qu’il va venir. » On est heureux, mais on ne pige plus rien.

Marquinhos passe à son tour. Bingo, le Brésilien s’arrête également. Là encore, on n’a pas vraiment l’impression qu’il nous déteste. Sympa comme à son habitude, le défenseur central s’est tout de même montré évasif sur la question du fameux black-out.

« « Quand les résultats ne viennent pas… avoir toujours l’exigence de la presse, des supporters c’est… mais enfin, un bon joueur doit savoir faire face à la pression, aux critiques. » »

Une décla qui ressemble plus à un texte à trous qu’autre chose, mais on prend. Bref, deux joueurs alors que l’on nous en promettait zéro dimanche à 19h, c’est un score honorable. Mais on en veut plus, surtout depuis que Motta a promis un passage de Thiago Silva. Alors on attend. Dix, vingt minutes. Autour de nous, ça textote, ça commence à écrire, ça rigole. « Bon, il arrive quand Thiago ? », crie un plaisantin. Il ne viendra finalement pas. On se sent trahis par l’ami Motta mais on encaisse. Après tout, on était censés rentrer bredouille, ce n’est pas si grave…