Manchester City-PSG: Les trois preuves en chiffres que Paris ne méritait pas de passer
FOOTBALL•On s'en doutait en ayant regardé le quart de finale retour de Ligue des champions de mardi soir. Les chiffres le confirment...A.M.
Alors, elle est digérée cette défaite ? Si c’est le cas, désolé de remuer le couteau de Manchester City dans la plaie du PSG. Eliminés en quart de finale de Ligue des champions, les Parisiens ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Parce que personne ne peut se vanter, mercredi matin, d’être passé tout près d'une demi-finale. Si devant votre télé, vous avez assez peu vibré, sachez que ce sentiment se confirme en chiffres. Voici trois statistiques qui prouvent bien que les hommes de Laurent Blanc n’avaient pas grand-chose à faire dans le dernier carré.
1. Zlatan Ibrahimovic a tout raté (ou presque)
Le débat l’accompagne depuis qu’il est censé être celui qui plante les buts importants dans les moments décisifs au PSG : Ibrahimovic atteint-il ses limites dès qu’arrivent les quarts de finale ? Certes, il a marqué à l’aller, mais on vous rappelle comment ? Un ballon contré sur un six mètres dégueulasse de City. Si on veut comparer l’impact d’une superstar sur son équipe, sachez que Cristiano Ronaldo a marqué les trois buts du Real Madrid mardi soir lors de la remontée contre Wolfsburg (3-0). Dans un moindre de degré, Kevin De Bruyne a aussi une énorme influence sur les résultats de City dans les matchs à très haut niveau.
Et Zlatan dans tout ça ? Certes, il se crée des occasions, mais quand il s’agit de les mettre au fond, il devient le cancre des quarts de finale.
2. Le PSG n’a pas assez couru, c’est flagrant
Parfois, tout l’effectif parisien donne l’impression de trottiner. Vous allez nous répondre que c’est au ballon d’aller vite, pas au joueur. Mais courir vite et longtemps est aussi un bon indice de l’intensité qu’une équipe est capable de mettre dans une rencontre. Dans le genre, on vous conseille de mater les marathoniens de l’Atlético madrid mecredi contre le FC Barcelone. Parce que ça risque de vous faire un sacré choc visuel avec le match de Paris à City. Certes, l’absence de Blaise Matuidi aide aussi à comprendre comment les hommes de Laurent Blanc ont pu tomber aussi bas dans ce domaine.
3. La possession ne fait pas tout (mais on l’avait déjà dit non ?)
Si les matchs se jouaient à la possession de balle, le PSG serait depuis belle lurette un habitué du dernier carré. Mais même pour gagner puisque le Barça, dans ce domaine, reste le maître. la différence ? Les Catalans les transforment, leurs occasions de but. A Manchester, Paris signe une moyenne de 62 % de possession de balle, avec un total de passes deux fois plus élevé, et pour cinq frappes cadrées. « Offensivement on aurait dû faire mieux. Là aussi ce fut insuffisant. Mais tout fut insuffisant, même dans l’impact physique. Il nous a manqué trop de choses », tempère Laurent Blanc.