FOOTBALLCoupe de la Ligue : Le PSG a battu un record qu’on savait même pas qu’il existait

Coupe de la Ligue : Le PSG a battu un record qu’on savait même pas qu’il existait

FOOTBALLC’est la première fois de son histoire que Paris remporte 12 victoires d’affilée…
J.L, au Parc des Princes.

J.L, au Parc des Princes.

C’est un record qui était passé sous le radar complet. Il faut dire que le PSG est tellement au-dessus du lot qu’il pourrait bien gagner 300 fois de rang s’il le voulait. Mais en dominant Toulouse en demi-finale de la Coupe de la Ligue (2-0), les Parisiens se sont fait un petit plaisir : c’est la première fois dans son histoire que le club enchaîne douze victoires consécutives, depuis un match nul à Angers au tout début décembre.

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Si on avait su avant qu’il serait le seul à lâcher quelques mots à la plèbe, on aurait demandé à Benjamin Stambouli de faire plus long sur le sujet. L’ancien montpelliérain a fait le boulot malgré tout. « C’est magnifique, on est poussés par les records, on essaie sans cesse de pouvoir en battre d’autres. Aujourd’hui c’est un symbole, il y avait la finale au bout mais aussi enchaîner ces 12 victoires, c’est grand, on peut-être fiers de nous. On se tire en permanence vers le haut, y compris les remplaçants, jusque dans les petits jeux à l’entraînement. On fait tout pour stimuler la culture de la gagne ».


L’adversaire en a pris son parti. Dans la bouche des Toulousains, qui venaient d’en finir avec ce triptyque monstrueux contre le leader de L1, revenaient souvent les mêmes phrases. « Ils sont plus forts que nous, rien à dire ». « On a plutôt bien résisté, on peut avoir la tête haute ». La plus marquante ? Adrien Regattin : « On est quand même rentré à 0-0 à la mi-temps au Parc, c’est pas tout le monde qui peut dire ça ». Nous est alors revenue à l’esprit cette déclaration cruelle de Gasquet à Roland-Garros après s’être fait bâcher par Djokovic. « On a quand même joué deux heures, c’est pas mal ». C’est dire qu’en L1 aussi, le stade de la résignation est dépassé depuis longtemps.