« Vendre de la nourriture pour chiens, ça ne me fera pas kiffer »… Léon Marchand et la gestion des sollicitations

Il est jeune, sympa, il a une bonne tête et il gagne : évidemment, toutes les marques s’arrachent Léon Marchand. Mais le nageur toulousain préfère picorer et soigneusement choisir ses partenariats plutôt que devenir un homme-sandwich. Il représente ainsi LVMH, Omega… et puis c’est tout.

« On reçoit plein de trucs, on dit non à la plupart. Parce que les contraintes sont trop élevées, parce que ce n’est pas assez rare, parce que l’image ne me convient pas du tout… », explique-t-il dans L’Equipe Mag. « Il faut vraiment que j’en aie envie. Si je dois aller faire un shooting à New York pour vendre de la nourriture pour chiens, ça ne me fera pas kiffer. Si j’avais un chien, avec plaisir (rires). Mais là, non… Il faut que ce soit corrélé avec ce que je fais. »

Joue-la comme Mbappé

Entouré par sa famille, le quintuple champion du monde gère ces sollicitations et sa notoriété en prenant exemple sur une autre star du sport français, Kylian Mbappé. « Il a mis en place un système qui ressemble un peu au nôtre, avec sa maman qui gère beaucoup de choses. Ils ont décidé de ne pas engager trop de personnes pour s’occuper de tous les à-côtés, alors que Kylian, c’est quand même le footballeur le plus connu mondialement en ce moment. »

« J’aime bien aussi sa façon de gérer son image, les prises de parole qu’il s’autorise, poursuit-il. Le monde entier a un avis sur lui, sur ce qu’il fait et comment il fait. Mais moi, ça m’inspire. (…) Il a vécu ce que je traverse en ce moment, mais à une échelle complètement démesurée. Sa mère nous disait que quand il veut aller au cinéma, ils sont obligés de privatiser la salle. C’est terrible ! En revanche, je constate qu’il a gardé ses potes, et ça me parle. » Tant qu’il ne débarque pas à la piscine avec les mêmes lunettes que Mbappé à Monaco, tout ira bien.