Premier arrivé, premier servi. Oubliés les tirages au sort, et la mise en vente de billets par vagues successives. Ouvert le 9 octobre dernier, la billetterie des Jeux paralympiques fait le pari de la simplicité et de l’accessibilité. 2,8 millions de billets sont proposés à l’achat entre 15 et 100€. Et la moitié d’entre eux ne dépasse pas 25€. Une stratégie bien différente de celle des Jeux olympiques, pour une bonne raison : la cible n’est pas la même.

Un public novice à convaincre

« Le public visé est de ce fait plus familial », admet le Comité d’organisation des Jeux Olympique et Paralympiques (Cojop) qui propose des packs (deux adultes et deux jeunes de moins de 12 ans) avec un tarif préférentiel de 10 euros pour les enfants. Au-delà des familles, l’objectif des Jeux Paralympiques, qui se dérouleront du 28 août au 8 septembre, est de faire découvrir au plus grand nombre le parasport. Pour initier un public novice en la matière, Paris 2024 propose un “Pass découverte” qui permet pour 24 euros de suivre entre trois et six épreuves sur une journée. Déclinée en deux formules, Paris Centre (escrime fauteuil, para taekwondo, parajudo, rugby fauteuil, cécifoot et para-tir à l’arc) et Paris Sud (boccia, para-tennis de table et goalball), cette offre s’inscrit dans la continuité de l’objectif poursuivi par le Comité d’organisation : faire évoluer le regard sur le handicap. Elles devraient aussi permettre de tenir la promesse d’une compétition sportive « accessible » et « populaire ».

Un outil de communication interne

Dans la même lignée, les sponsors et les partenaires des Jeux souhaitent, eux aussi, apporter leur pièce à l’édifice. “Nous serons au rendez-vous du match retour”, affirme Benoît Gausseron, directeur du partenariat Jeux olympiques et Paralympiques Paris 2024 du Groupe BPCE, qui compte convier 14.000 clients sociétaires et collaborateurs aux Jeux paralympiques. « Nous consacrons un effort massif pour faire en sorte qu’il y ait un maximum de supporters, dans les tribunes et dans les stades, pour l’ensemble des épreuves des 23 disciplines paralympiques », ajoute Benoît Gausseron. Offrir des stades plein aux athlètes, ça n’a pas de prix.