L'essentiel
- Les jeux paralympiques 2024 se dérouleront du 28 août au 8 septembre 2024 en France.
- Même torche, mêmes lieux, une seule équipe, les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques font front commun
- Les
Au soir du 8 septembre, lors de la clôture des Jeux paralympiques, l’objectif des vingt médailles d’or aura peut-être été atteint. En attendant, et pour y parvenir, le comité d’organisation s’est lancé le défi majeur de mobiliser les Français derrière l’équipe de France paralympique. Dès le départ, le ton a été donné : Jeux olympiques et paralympiques, même combat. Derrière le slogan « Nous sommes l’équipe de France » ou le hashtag #uneseuleequipe, valides et non-valides concourront dans les mêmes stades (Stade de France, Champ-de-Mars, Grand Palais ou encore Arena de Bercy), logeront dans les mêmes bâtiments à Saint-Denis et bénéficient, en amont, d’une mise en lumière à peu de chose près équivalente.
« C’est le concept d’ʺéquipe unifiéeˮ, fondé lors des JOP de Tokyo et consacré par Paris 2024, confirme Jean Minier, directeur des sports au Comité paralympique et sportif français (CPSF). L’équipe de France, c’est l’équipe de France olympique et paralympique. »
Avant, on n’avait rien.
Tout a été pensé : un logo unique (une première), la création de deux mascottes dont l’une est équipée d’une prothèse d’un membre inférieur, ou encore l’utilisation d’une même torche, qui sera rallumée à Stoke Mandeville, au Royaume-Uni, pour atteindre la vasque de la place de la Concorde le 28 août, jour de la cérémonie d’ouverture.
« Dans la mesure où il y a la même identité graphique, les bâches, affiches et autres éléments de promotion des Jeux ne seront pas enlevés et remplacés, avance Jean Minier. On réduit ainsi l’impact écologique de l’événement. »
Pour le directeur du para-judo, Antoine Hays, le changement de traitement est forcément accueilli avec enthousiasme : « On est complètement intégrés dans l’esprit JO, on ne fait qu’un, réagit-il. On est aussi beaucoup plus sollicités par les médias pour faire parler de nous et cela change tout. Avant, on n’avait rien. »
Trois cents heures de retransmission
Côté couverture médiatique, pas question de passer à côté non plus : le groupe France Télévisions, détenteur des droits, a prévu 300 heures de retransmission (contre 700 pour les valides) entre les 28 août et 8 septembre. On est loin, très loin des trois heures de diffusion des Jeux paralympiques de Pékin 2008. « Tous les ingrédients sont là pour supporter les athlètes et leurs performances », résume Jean Minier. Le comité d’organisation aime à comparer les Jeux paralympiques au « match retour » des JO, et même à un rappel, avec l’idée que c’est lors des rappels que sont joués les meilleurs morceaux.
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