La SNCF « dans les starting-blocks » pour les JO, selon son PDG

JO de Paris 2024 : La SNCF « dans les starting-blocks », selon son PDG

3, 2, 1… PartezLes « cheminots ont hâte d’y être » selon Jean-Pierre Farandou
20 Minutes avec AFP

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Les cheminots sont « dans les starting-blocks » pour les Jeux olympiques et se préparent à être réactifs en cas d’incident, a assuré vendredi Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF.

« Je pense qu’on est prêts. Les cheminots ont hâte d’y aller », lance Jean-Pierre Farandou, qui quittera ses fonctions à l’issue de l’événement sportif.

Quelque 4.500 trains supplémentaires doivent circuler cet été. La SNCF va déployer 11.000 personnes dont 6.000 volontaires dans les gares un peu partout en France pour l’accueil des voyageurs et 50.000 cheminots seront mobilisés au total.

« La SNCF ne s’est jamais autant préparée pour un rendez-vous », a souligné le PDG. « Pour les délégations, on veut du sans couture », aussi fluide que possible, souligne Frédéric Chantre, directeur national des opérations à la SNCF.

Beaucoup de personnels mobilisés

A proximité de la « tour de contrôle » de la SNCF, qui surveille le trafic général 24 heures sur 24 depuis la gare de l’Est à Paris, une dizaine de cadres se concentrent sur les points chauds olympiques, en Ile-de-France et ailleurs.

« On a mobilisé beaucoup plus de personnels pour intervenir en cas d’aléas (événements météo, décalage d’épreuves, équipe devant changer de train…). On doit intervenir sur le terrain deux fois plus vite que d’habitude », souligne Frédéric Chantre.

En Ile-de-France, en cas d’incident grave, les trains pourront rouler au ralenti et ne pas bloquer les voies, alors que le courant était souvent coupé jusqu’ici. Des capteurs ont également été déployés sur les aiguillages pour détecter des besoins de maintenance en amont. Les équipements des grandes gares, comme les ascenseurs, sont également surveillés en direct.

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« On est confiants, au quotidien on gère des millions de voyageurs », a assuré Fabrice Renard, qui sur ses deux écrans supervise les trains estampillés « JO » sur le réseau national. « Le principal danger, ce serait un train arrêté en pleine voie et qu’on ne pourrait pas remettre en marche ».