Paris s'apprête à accueillir plusieurs milliers d'athlètes à la fin du mois de juillet (26 juillet - 11 août). Sur les 10.500 sportifs en lice pour représenter leur pays, la plupart seront logés dans la capitale, au village olympique. Celui-ci sera situé en banlieue nord de Paris, à Saint-Denis, à Saint-Ouen-Sur-Seine et l’Île-Saint-Denis. Tous seront engagés dans 32 disciplines, parmi lesquelles les quatre nouvelles : surf, escalade, breaking, skateboard. Ce sont 329 épreuves, et non plus 339 afin de réduire les coûts selon le CIO, qui se dérouleront lors des JO 2024, avec 203 nations invitées. Rappelons que les sportifs russes et biélorusses évolueront sous bannière neutre et ne pourront participer qu'aux sports individuels.

Une organisation bien rodée

Afin d'assurer la sécurité des spectateurs et des athlètes, 30 000 policiers et gendarmes seront mobilisés (un renfort de 15 000 militaires est prévu). 30 000 bénévoles seront également présents afin d'être à disposition des participants et des visiteurs. Entre 17 000 et 20 000 agents de sécurité privée seront aussi envoyés sur les sites olympiques et les fans zones.

Une parité historique

Le CIO l'a affirmé avec fierté : les Jeux Olympiques de Paris 2024 seront les premiers bénéficiant d'une parité au niveau des athlètes. C'est un symbole fort lorsque l'on sait que plusieurs milliards de téléspectateurs à travers le monde suivront les performances des sportifs en lice. À Tokyo, cette parité était de 48%. Le CIO a donc fait encore des progrès en ce sens.

Il faut savoir que c'est à Paris, lors des JO de 1900, que la compétition a été ouverte aux femmes. Certes, elles n'étaient que 22 sur 975, soit 2%, à l'époque. En 2024, la France montre qu'elle est à la pointe des avancées qui resteront dans l'histoire olympique (au-delà de l'action de Pierre de Coubertin, le premier Village Olympique a vu le jour à Paris en 1924 et la première mascotte a été lancée à Grenoble en 1968).