PAS CONTENTLa Russie juge « inacceptable » l’appel à bannir ses sportifs des JO 2024

JO 2024 : La Russie juge « inacceptable » l’appel à bannir ses sportifs

PAS CONTENTAprès l’appel réitéré par Volodymyr Zelensky de bannir les athlètes russes des prochains Jeux Olympiques, la Russie a exprimé son mécontentement
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le ton monte encore d’un cran entre la Russie et les partisans d’une exclusion de ses athlètes, quand bien même ils seraient sous bannière neutre, aux JO 2024. La Russie a en effet dénoncé samedi l’appel à bannir les sportifs russes des Jeux Olympiques de Paris, au lendemain d’une réunion où le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à une telle mesure, en plein conflit armé avec Moscou.

« La tentative de dicter les conditions d’une participation des sportifs dans les compétitions internationales, c’est absolument inacceptable (…) Nous voyons actuellement une volonté non dissimulée de détruire l’unité du sport international », a déclaré le ministre russe des Sports, Oleg Matytsin, cité par les agences de presse russes. Vendredi, M. Zelensky a estimé que la présence de sportifs russes aux Jeux de Paris serait « un signe de violence et d'impunité », tentant lors d'une réunion de convaincre des ministres des Sports de plusieurs pays.

Le CIO penche du côté des athlètes russes

Ceux appelant à une exclusion « feraient mieux de s'occuper du sport dans leurs propres pays et de tout faire pour que le sport soit un ambassadeur de la paix et permette de construire des ponts entre les peuples», a commenté samedi M. Matytsin. Il a assuré que «personne» n'avait appelé à l'exclusion des sportifs américains des JO 2004, après l'invasion de l'Irak par Washington.

L'Ukraine est vent debout contre l'éventualité d'une présence d'athlètes russes et bélarusses aux JO 2024 à Paris, y compris sous bannière neutre, envisagée par le Comité international olympique (CIO) sans que rien n'ait encore été décidé en ce sens. Elle a menacé de boycotter la compétition. Le président du CIO, Thomas Bach, a lui dénoncé dans un courrier daté du 31 janvier cette intransigeance ukrainienne, qui va selon lui «à l'encontre des fondamentaux du mouvement olympique».