JO Paris 2024 : 47 % des Français se disent « indifférents » à l’événement
MOUAIS, BOF•A deux ans du lancement officiel des JO de Paris 2024, les Français ne semblent pas forcément emballés par l’événement, selon un sondage OpinionWay publié mardi par « Le Parisien »A.L.G. avec AFP
A deux ans de l’ouverture des Jeux olympiques de Paris (26 juillet – 11 août 2024), 47 % des Français se disent « indifférents » à cet événement, selon un sondage OpinionWay publié mardi par le quotidien Le Parisien. A la même question sur le sentiment qu’inspirent les Jeux de Paris, 26 % seulement des sondés se disent « intéressés », alors que 19 % sont « inquiets » et 7 % « impatients ». 1 % ne se prononce pas. Le sondage est publié au lendemain d’une « réunion de chantier » sur le sujet des Jeux convoquée par Emmanuel Macron à l’Elysée, pour faire le point sur tous les enjeux majeurs de l’événement.
aSelon cette enquête, les Français ne sont par ailleurs que 54 % à prévoir de « suivre l’événement dans les médias » et 12 % à vouloir « acheter des billets pour assister aux épreuves », mais 9 % souhaitent assister à la cérémonie d’ouverture, sur place, 8 % à celle de clôture, et 6 % sont prêts à participer aux Jeux comme bénévole ou en postulant à un emploi. Pour le reste, 65 % des sondés sont « favorables » à la cérémonie d’ouverture sur la Seine, et sur la question cruciale de la sécurité ils sont 72 % à penser qu’elle sera bien assurée dans les autres villes, mais seulement 66 % pour Paris.
Des ambitions mesurées sur le plan sportif
Enfin, pour 75 % des personnes interrogées, le budget des JO de Paris-2024 sera dépassé, et pour 53 % le total de médailles de la France sera équivalent à ceux des Jeux précédents (33), contre 26 % d’optimistes (plus de médailles) et 19 % de pessimistes/réalistes (moins de médailles).
L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.019 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus, interrogées par questionnaire auto-administré les 20 et 21 juillet, selon la méthode des quotas.