HANDBALLRelégable, le Fenix Toulouse attaque sa trilogie de l'angoisse

Relégable, le Fenix Toulouse attaque sa trilogie de l'angoisse

HANDBALLAvant-dernier de D1, le club toulousain va jouer contre trois concurrents directs avant la trêve. A commencer ce mercredi par la réception d’Ivry…
Nicolas Stival

Nicolas Stival

L'essentiel

  • Après dix journées, le Fenix, ambitieux en début de saison, n’a toujours pas gagné.
  • D’ici fin décembre, Toulouse va défier Ivry, Istres et Pontault-Combault, ses compagnons du bas de tableau.
  • Le manager Philippe Gardent et le capitaine Nemanja Ilic se montrent plutôt confiants.

Oui, l’objectif était « extrêmement ambitieux », comme l’avouait Philippe Gardent. Avant le début du championnat de D1 (aka Lidl Starligue), le manager général toulousain ne se cachait pas : « Quand on finit septième [les deux dernières saisons], pourquoi pas cinquième ? » Près de trois mois plus tard, le Fenix reste sans victoire dans l’élite, avec huit défaites et deux nuls.

Le treizième et avant-dernier de D1 s’apprête à boucler la phase aller par trois rendez-vous contre ses compagnons de galère, classés entre la onzième et la dernière place : ce mercredi face à Ivry au Palais des sports, le 5 décembre à Istres, puis de nouveau à domicile contre Pontault-Combault, le 19 décembre.

Pourtant plus clinquant, le très compliqué quart de finale de Coupe de la Ligue à Montpellier, le 12 décembre, semble presque anecdotique à côté de cette trilogie de l’angoisse.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Je n’ai pas peur, assure toutefois l’ailier gauche et capitaine Nemanja Ilic. Je pense qu’on va s’en sortir avec les trois matchs qui arrivent. Après, ça sera plus facile. » « Quand on ne gagne pas un match sur dix et qu’il faut gagner les trois à venir, cela peut paraître un peu prétentieux, mais c’est important de fixer cet objectif au groupe », ajoute Gardent.

« Plein de petites conneries » pour justifier la panne sèche

Pour justifier cette panne sèche, le patron sportif du Fenix évoque « plein de petites conneries ». Pêle-mêle : le départ du demi-centre Romain Ternel pour Limoges, qui a laissé le vestiaire sans véritable leader ; la longue convalescence des demi-centres restants, Maxime Gilbert et Alvaro Ruiz, qui les a aussi empêchés de prendre le relais de Ternel comme « boss » de l’équipe ; la grave blessure au genou d’une jeune et prometteuse recrue, l’arrière gauche serbe Milan Jovanovic, qui prive l’équipe d’une rotation bienvenue.

Pour Ilic, il y a aussi « des matchs où l’on a bien joué, mais sans gagner. » Rageant… « A la limite, je préférerais moins bien jouer et gagner, enfonce Gardent. Nous sommes impatients d’être récompensés du travail fourni. »

Gardent ne se sent pas menacé

Aujourd’hui, les Toulousains n’ont qu’une crainte : passer l’interminable trêve hivernale dans la peau d’un relégable. « Un mois et demi dans la déprime, ce ne serait quand même pas top », reconnaît le manager général, qui ne se sent pas vraiment menacé.

« « Ce n’est pas à moi de répondre à ça, mais sincèrement, je n’ai pas cette impression. Si encore on était hors sujet. Mais là… » »

Proche du président Philippe Dallard, l’ancien Barjot se veut confiant quant à son avenir et quant à celui du neuvième budget de D1 (3,6 millions d’euros). Pour rappel, les deux derniers quitteront l’élite, dont Toulouse est le fidèle pensionnaire depuis 1995.