Les retrouvailles seront nombreuses lors du quart de finale de la Ligue des champions entre le PSG et Aston Villa, dont le match aller aura lieu le 9 avril au Parc des Princes (retour le 15 en Angleterre). On peut citer Unai Emery, coach du club parisien entre 2016 et 2018, Marco Asensio, actuellement prêté par Paris au club anglais, Lucas Digne, resté trois saisons au début de l’ère qatarie, et même Marcus Rashford, qui avait inscrit le penalty de la qualification pour Manchester United dans les arrêts de jeu du 8e de finale retour en 2019.

« C’est normal »

Mais surtout, la France s’apprête à retrouver celui qui s’est hissé au rang d’ennemi de la nation un soir de décembre 2022 à Doha : Emiliano Martinez, gardien des Villans et de l’équipe d’Argentine. Ce bon « Dibu » avait eu le tort d’arrêter la frappe de Kolo Muani et un péno lors de la séance de tirs au but fatale lors de la finale de la Coupe du monde, mais aussi et surtout de se montrer particulièrement odieux lors de la remise du trophée et les jours d’après.

Pour tout ça, le gardien d’Aston Villa sait très bien ce qui l’attend à Paris. « On va m’insulter. Mais l’avantage, c’est que mon équipe aura moins de pression », a-t-il ainsi déclaré au micro de la chaîne argentine Telefe.

Martinez n’est pas inquiet, il connaît cette atmosphère. La saison dernière, il était déjà revenu en France, à Lille, où ça s’était passé exactement comme prévu. « Ils m’avaient sifflé pendant 120 minutes, a-t-il rappelé. Mais c’est normal. »

On peut au moins lui reconnaître d’assumer. En revanche, il est grand temps que la France soit synonyme pour lui de mauvais souvenir. Car face aux Nordistes, il avait encore brillé lors de la séance de tirs au but, repoussant deux tentatives adverses pour permettre à son équipe de rejoindre les demi-finales de la Ligue Europa Conférence. Si Ousmane Dembélé a encore quelques buts sous le coude, on est preneurs.