FootballBizutage et blague de DD, c’était les débuts de Zaïre-Emery à Clairefontaine

Equipe de France : Bizutage et blague de Deschamps… C’était la première de Zaïre-Emery à Clairefontaine

FootballA 17 ans, le joueur du PSG Warren Zaïre-Emery a été sélectionné pour la première fois en équipe de France A
Antoine Huot de Saint Albin

A.H.

On n’était pas dans la tête de Warren Zaïre-Emery, au moment de monter les marches menant au château de Clairefontaine, mais on imagine bien que ça devait cogiter là-dedans. Quoique. Habitué, depuis tout jeune, à être surclassé, peut-être que le milieu de terrain du PSG de 17 ans trouvait ça normal d’arriver, déjà, en équipe de France A, après seulement quatre matchs disputés avec les Espoirs de Thierry Henry.

A son arrivée au château, Warren Zaïre-Emery s’est immédiatement fait brancher par Didier Deschamps, en personne, sur sa tenue vestimentaire, un ensemble jogging gris qui était plutôt à propos : « C’est ta tenue ? Tu sors du lit ou quoi ? » Le sélectionneur des Bleus n’a pas été le seul à « bizuter » le titi parisien. Le n°33 du PSG, qui devrait porter le n°8 en équipe de France, selon RMC Sports, a dû pousser la chansonnette à table, avant le dîner, devant ses nouveaux partenaires.

Un petit tour chez les Espoirs

WZE a choisi le morceau O'KCLH (O’Kartier c’est la hess), du groupe de rap 4Keus, qui a été repris par certains de ses coéquipiers. Auparavant, le milieu de terrain s’est contenté d’un léger footing autour du terrain avec quatre autres joueurs de l’équipe de France, selon L’Equipe, pendant que certains étaient restés en soin et d’autres effectuaient un léger entraînement sous les ordres de Guy Stephan.

Après cette petite mise en bouche, Warren Zaïre-Emery a rejoint son « ancienne » équipe, les Espoirs, pour assister à leur séance et discuter avec Thierry Henry, son éphémère sélectionneur, rapporte L’Equipe. WZE était partout, et il a été évidemment beaucoup question de lui lors de la conférence de presse de Didier Deschamps, qui a tenu à le protéger.

« N’en faites pas trop, laissez-le tranquille. Vous le voyez tout de suite titulaire, c’est bien qu’il soit là déjà. Il y a une résonance importante, il faut qu’il garde sa sérénité, sa tranquillité. Je ne vais pas avoir un traitement différent par rapport à lui. Je ne vais pas le cajoler un peu plus, ça voudrait dire que je le considère à part. J’estime qu’il a sa place. Je veux qu’il fasse les choses en confiance, de manière libérée. S’il a à jouer, qu’il fasse le mieux. Il n’a pas à se mettre de pression. Qu’il reste lui-même. »