L’improbable n’aura pas lieu. Jeudi, une incroyable nouvelle, révélée par L’Equipe, balayait la planète foot : la Côte d’Ivoire, pays hôte de l’actuelle Coupe d'Afrique des Nations, souhaitait attirer Hervé Renard pour la suite de la compétition, après le départ de son sélectionneur Jean-Louis Gasset.

L’actuel patron de l’équipe de France féminine aurait ainsi été « prêté » par la fédération (FFF) afin de tenter de redonner vie à une équipe opposée au Sénégal lundi en 8es de finales après s’être qualifiée par miracle, malgré deux défaites en poule contre le Nigeria (0-1) puis face à la Guinée Equatoriale (0-4).

Après discussions, la FFF a refusé cette opération inédite, qui aurait pourtant bien plu au baroudeur à la chemise immaculée. « Les négociations n’ont pas abouti favorablement, c’est que cela ne devait pas se réaliser, a lâché Renard, déjà vainqueur deux fois de la CAN, avec la Zambie en 2012 puis la Côte d’Ivoire (déjà) en 2015. J’aurais adoré mais le destin en a choisi autrement. »

Les JO et puis s’en va ?

C’est donc Emerse Faé, jusqu’à présent adjoint de Gasset, qui va tenter de réanimer des Eléphants moribonds. Quant à Renard, il va poursuivre sa mission à la tête des Bleues, avec la demi-finale de la Ligue des nations contre l’Allemagne (le 24 février) mais surtout les Jeux olympiques de Paris en ligne de mire.

Cet épisode pourrait toutefois laisser des traces, tant le football féminin a été pris pour une simple variable d’ajustement par tous les acteurs de cette affaire, à l’exception peut-être de la FFF. Et on voit mal Hervé Renard, en poste depuis le 30 mars 2023 après avoir quitté l’Arabie saoudite, poursuivre sa mission actuelle au-delà de son contrat, qui expire justement au lendemain des Jeux.