Cama, Zaïre-Emery, Vinicius, Gavi… La cascade de blessures est-elle le simple fait du hasard ?
FOOTBALL•Alors que la trêve internationale n’est pas terminée, de nombreux joueurs se sont blessés avec leur sélection, à l’image de Camavinga et Zaïre-Emery avec les Bleus, Vinicius avec le Brésil, Haaland en Norvège et Gavi avec l’EspagneA.L.G.
On pourrait jouer les étonnés, parler des simples hasards malheureux, mais la réalité c’est que la cascade de blessés qui s’est abattue sur la planète foot ces derniers jours, après les graves blessures successives de Camavinga et Zaïre-Emery en France, Vinicius (Brésil), Gavi (Espagne), Rasfhord (Angleterre), Onana (Cameroun), Haaland (Norvège), ter Stegen (Pays-Bas), Bastoni, McKennie (Italie) ne peut être qu’une coïncidence.
Alors que les coachs, les syndicats de joueurs, et désormais les joueurs eux-mêmes, ne cessent d’alerter sur les risques pour leur santé physique et mentale des calendriers surchargés, ce début de trêve internationale, la dernière de l’année, n’a été qu’un triste reflet des inquiétudes maintes fois répétées par la FIFPRO, dont les études montrent clairement la corrélation entre le nombre de matchs toujours plus importants et l’augmentation des blessures.
Une nouvelle alerte pour des instances qui font la sourde oreille
Certes, si le néo-tricolore Warren Zaïre-Emery n’avait pas croisé la route du boucher de Gibralatar, samedi soir, du côté de l’Allianz Riviera de Nice, et si Dembélé n’avait pas dérapé à l’entraînement pour retomber sur la jambe de Camavinga à Clairefontaine quelques jours plus tôt, les Bleus, le PSG et le Real Madrid n’auraient pas à devoir souffrir de l’absence de ces deux joueurs.
Mais le nombre de blessés sur toute la planète après seulement une rencontre ce week-end devrait apporter un peu plus d’eau encore aux moulins des lanceurs d’alertes. Le problème, toujours le même, c’est que les instances ne semblent guère s’en soucier.