Ligue des champions : Doublé et tacles rageurs, Antoine Griezmann encore intenable avec l’Atlético Madrid
Football•L’international français a encore brillé mardi soir au Metropolitano, pour permettre aux Colchoneros de corriger le Celtic Glasgow (6-0) et de prendre la tête du groupe EN.S. avec AFP
Une frappe croisée du gauche (6e, 1-0), une très longue ouverture sous forme d’avant-dernière passe pour Morata (47e, 2-0) et une reprise acrobatique (60e, 3-0). Antoine Griezmann a encore régalé le Metropolitano mardi soir lors du récital de l’Atlético Madrid face au Celtic Glasgow (6-0). Cette deuxième victoire, pour deux nuls, en Ligue des champions permet aux hommes de Diego Simeone de prendre la tête du groupe E devant la Lazio Rome, victorieuse de Feyenoord (1-0).
Contre des Ecossais réduits à 10 dès la 23e minute après l’expulsion de Maeda, pour une semelle sur Hermoso, l’habituel attaquant a évolué au poste de milieu récupérateur. Comme lors de la Coupe du monde au Qatar, le champion du monde 2018 a étalé sa polyvalence, avec quelques tacles de défenseur bien sentis en plus de son travail à la finition. Le Français de 32 ans aurait pu marquer davantage, mais il a manqué de précision à trois reprises (25e, 45e et 46e), avant d’être remplacé à la 65e minute par Saul Niguez, auteur de l’ultime but des Matelassiers.
« C’est un poste de milieu de terrain où vous devez voler des ballons, aller dans la surface, a lâché Grizou à l’issue de la rencontre, au micro de la chaîne de télé espagnole Movistar +. J’essaie de faire ce que tout le monde devrait faire à ce poste, j’apprends. »
Plus très loin du record de Luis Aragones
Avec ses 167e et 168e buts pour l’Atlético, il n’est plus qu’à cinq buts du meilleur buteur de l’histoire du club, Luis Aragones.
« J’ai de la chance d’avoir un joueur comme Griezmann, a lancé Simeone. Ça ne fait aucun doute qu’il sera l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du club. Il lit le jeu pour apporter l’équilibre en compensant pour toute l’équipe. » Les moments de doute à son retour du Barça, lorsque le Français ne pouvait jouer que quelques bribes de match à cause d’une étrange clause, semblent si loin…