Trois semaines après le début de l’immense affaire Luis Rubiales en Espagne, qui a par rebond coûté sa place au sélectionneur de la Roja féminine Jorge Vilda, un autre épisode de « harcèlement moral et sexuel » éclabousse le football féminin, cette fois au Brésil. Entraîneur de l’équipe féminine de Santos, Kleiton Lima vient en effet de présenter sa démission, alors qu’une enquête a été ouverte après des plaintes de joueuses pour « harcèlement moral et sexuel ».

Le club de football situé à Sao Paulo a révélé cette information vendredi dans un communiqué, en précisant que « l’intéressé a nié les faits qui lui sont reprochés ». Santos a en tout cas accepté la démission du coach de 49 ans, qui a disputé plus de 300 matchs sur les bancs d’équipes féminines, y compris en tant que sélectionneur de la Seleçao lors du Mondial féminin en 2011.

« Presque 30 ans d’une carrière irréprochable »

Plusieurs joueuses l’ont donc accusé de « harcèlement moral et sexuel » pendant les entraînements, et elles ont envoyé des preuves au président du club Andrés Rueda, comme l’a révélé le site Internet UOL, sans indiquer l’identité des plaignantes ni leur nombre exact. Egalement cité par UOL, Kleiton Lima a catégoriquement réfuté ces accusations et a annoncé qu’il engagerait une action en justice pour se défendre.

« Après presque 30 ans d’une carrière irréprochable, je n’ai jamais eu de plaintes pour ce motif. Je n’accepte pas qu’on utilise cet artifice pour me démettre de mes fonctions », indique Kleiton Lima. Son départ, après un an à la tête de Santos, fait par ailleurs suite à une élimination en demi-finale du championnat, il y a une semaine, face aux Corinthians.