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L’OM de Marcelino encore à la recherche d’un collectif

OM - Brest : « On va réussir à faire ce que le coach veut ».. Les Marseillais de Marcelino à la recherche d’un collectif

FOOTBALLL’Olympique de Marseille est sorti vainqueur de Brest samedi soir (2-0) grâce à ses individualités plus qu’à son collectif
Adrien Max

Adrien Max

L'essentiel

  • L’Olympique de Marseille a battu le Stade Brestois (2-0) grâce à des buts de Chancel Mbemba (4e) et d’Ismaïla Sarr (65e) samedi soir au stade Vélodrome.
  • Mais les Marseillais ont complètement déjoué immédiatement après l’ouverture du score, avant d’enfin retrouver leur collectif en fin de match.
  • Avec cette victoire poussive, les Marseillais sont provisoirement 2e de Ligue 1 après trois journées.

Au stade Vélodrome,

L’Olympique de Marseille a, certes, battu le Stade Brestois samedi soir au stade Vélodrome (2-0), lors de la 3e journée de Ligue 1, mais l’OM se cherche encore. Le résultat ne reflète absolument pas le match, tant les Marseillais ont déjoué, et ont surtout été dominés. Les individualités les ont finalement sauvés d’un collectif beaucoup trop balbutiant.

L’ouverture du score rapide de Chancel Mbemba (4e), sur coup de pied arrêté, n’a été que le trompe-l’œil d’une première heure de jeune cataclysmique. Énormément de pertes de balles, beaucoup d’approximations dans les passes et des joueurs trop loin les uns des autres. C’est simple, à la mi-temps l’OM était dominé dans absolument tous les domaines : possession, nombre de passes, occasions, tirs, centres, et j’en passe. « Nos difficultés ne sont pas liées à une question de système. On a bien commencé mais on a très vite perdu des ballons faciles. A partir de là le rival a été dangereux sur des contre-attaques. On était vraiment coupés en deux, avec les quatre joueurs offensifs très loin des autres qui étaient dans leur camp », expliquait après coup Marcelino.

Les Marseillais reculent, Pau Lopez tient la baraque

En résumé et comme trop souvent depuis le début de saison, quand les Marseillais ouvrent le score, ils ont la fâcheuse tendance à trop reculer. De l’aveu même de Jordan Veretout :

« « On recule et on subit trop. Jusqu’à la première mi-temps on subit, on subit. On jouait trop vite, on perdait trop de ballons, on n’arrivait pas à le garder. Il faut mettre plus d’agressivité, gagner nos duels, on n’en a pas gagné. A nous de pouvoir tuer les matchs parce qu’on n’est jamais à l’abri. » »

Ils sont finalement restés « à l’abri » grâce à leur portier tant décrié après sa bourde contre Metz la semaine dernière (2-2), Pau Lopez. L’Espagnol a réalisé sept parades, son record depuis son arrivée à Marseille, et il a été bon dans les airs sur les nombreux corners, comme sur sa ligne avec cette frappe de Camara (27e) ou celle de Le Douaron (30e), et encore la tête de Steve Mounié (57e), pour ne citer qu’elles.

« C’est impossible d’être toujours au top niveau, il y a des bons matchs et des moins bons. Celui-ci va lui faire du bien. Il nous a tenus, son efficacité nous a permis de toujours mener à la pause dans un moment ou Brest méritait plus que nous », l’a d’ailleurs félicité son entraîneur.

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Les résultats, mais pas encore le collectif

Le retour des vestiaires n’a pas été mieux avec toujours autant de difficultés dans le jeu, et c’est finalement le but de Sarr (65e), qui a libéré le collectif marseillais avec les préceptes de jeu chers à Marcelino : un marquage en zone, des récupérations rapides et des projections vers l’avant les plus efficaces possibles.

Dès lors les Marseillais ont eu une multitude d’occasions, mais la maladresse des attaquants de l’OM, combiné aux arrêts de Bizot (70e, 79e, 90+1) les ont privés du troisième but. Pas grave, le score était déjà scellé, et surtout Marcelino pouvait souffler d’avoir enfin retrouvé son équipe : « Ça a été mieux en deuxième période et après le deuxième but, on a été l’OM qu’on veut être, avec moins de pertes de balles, plus de précision, des joueurs plus proches les uns des autres… Si on avait été mauvais tout du long, je serais inquiet. On a beaucoup d’occasions. »

Surtout, Jordan Veretout et ses coéquipiers semblent avoir besoin d’encore un peu de temps. « C’est un nouveau coach, ce n’est pas en un claquement de doigts qu’on pose le jeu qu’il veut mettre en place. On travaille tous les jours, lundi on se remet au boulot pour s’améliorer, et au final on va réussir à faire ce que le coach nous demande. Même si ce soir ce n’est pas top de partout. »

Comme depuis le début de saison mais même avec un jeu moyen, l’OM à déjà deux victoires en deux matchs à domicile et un match nul à Metz. De quoi occuper provisoirement la 2e place de Ligue 1, comme l’a rappelé Jordan Veretout, histoire de faire taire les critiques.