FootballBouhazama, écarté après sa causerie honteuse, n’est plus salarié du SCO

Angers : Le coach Abdel Bouhazama, écarté après sa causerie honteuse, n’est plus salarié du club

Football« C’est pas grave, on a tous déjà touché des filles », avait-il dit à ses joueurs avant un match en référence à un coéquipier poursuivi pour agression sexuelle
Nicolas Camus

N.C. avec AFP

Le club d’Angers a annoncé mardi qu’il se séparait d’Abdel Bouhazama. Longtemps chargé de la formation et éphémère entraîneur de la lanterne rouge de Ligue 1, il était écarté de son poste depuis début mars après des propos sexistes. « Angers SCO remercie Abdel Bouhazama pour son investissement et son implication lors des 10 dernières années au sein du club et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière », a ajouté le club dans un communiqué annonçant « la fin de leurs relations contractuelles ».

Arrivé à Angers il y a dix ans, Bouhazama, 54 ans, a longtemps été chargé du centre de formation et de l’équipe réserve avant de prendre le relais à la tête de l’équipe première lors du limogeage de Gérald Baticle fin novembre. D’abord nommé par intérim puis confirmé à son poste, il en avait été écarté début mars après des révélations sur le contenu d’une causerie d’avant-match : « C’est pas méchant, on a tous déjà touché des filles », avait-il déclaré à ses joueurs, en référence au latéral Ilyes Chetti, poursuivi pour agression sexuelle.


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Le calvaire se poursuit pour le SCO

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel l’avait sanctionné d’un mois de suspension pour ces propos. Une mesure symbolique puisqu’il avait été débarqué de son poste d’entraîneur dans la foulée, « devant la pression médiatique », tout en restant salarié du club.

Le SCO vit une saison catastrophique, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Son désormais ex-président Saïd Chabane est poursuivi pour agressions sexuelles aggravées et plus récemment blanchiment en bande organisée. Il a cédé sa place à son fils Romain à la fin du mois de mars.