Pas de jaloux au PSG. Alors que l’ambiance chez les garçons était pour le moins délétère après l’élimination face au Real et la rouste reçue à Monaco en fin de semaine dernière, il semblerait que ça ne soit pas beaucoup mieux chez les filles, mais pour de toutes autres raisons. En effet, selon une informations de L'Equipe, l’avocat de Kheira Hamraoui a envoyé un courrier au club pour dénoncer le mauvais traitement que subirait sa joueuse de la part de certaines de ses coéquipières, quelques mois après l'agression dont elle a été victime et qui a conduit à la garde à vue d’Aminata Diallo.
Un temps soupçonnée dans cette affaire avant d’être remise en liberté sans autre forme de poursuite, Diallo avait alors été le centre de l’attention médiatique et des réseaux sociaux, vivant très mal cette situation. La joueuse avait finalement reçu le soutien de certaines de ses coéquipières en club et en sélection, comme Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, qui lui avaient dédicacé leur but lors d’une célébration face au Pays-Bas.
L’avocat fustige la « passivité blâmable » du PSG
Mais selon Me Saïd Harir, les joueuses proches de Diallo (et Diallo elle-même) se seraient rendues coupables de « harcèlement moral » à l’encontre de sa cliente. Dans sa lettre adressée aux services des ressources humaines du Paris Saint-Germain, celui-ci parle notamment d’un « certain nombre de faits qui altèrent gravement la santé psychologique de (sa) cliente dans le cadre de son exercice professionnel ».
« Madame Hamraoui est victime d’agissements répétés constitutifs de harcèlement moral de la part de Mesdames Diallo, Diani et Katoto, écrit-il. Ces comportements ont pour effet une dégradation des conditions de travail de ma cliente, portant atteinte à ses droits, à sa dignité, altérant sa santé mentale et compromettant son avenir professionnel. » Regrettant un « silence malaisant » et une « passivité blâmable » de la part du Paris Saint-Germain, l’avocat d’Hamraoui réclame des mesures de la part de la direction du club afin de « faire cesser les troubles dont elle est victime » et de « préserver sa santé mentale et physique ».