Barça : Le PDG de Rakuten juge les propos de Dembélé « inacceptables » et « discriminatoires »
FOOTBALL•La société japonaise Rakuten, l’un des principaux sponsors du FC Barcelone, n’a pas aimé les propos tenus par le joueur français à l’encontre d’employés d’un hôtel au Japon en 2019A.L.G. avec AFP
Comme on pouvait s’y attendre, l'affaire autour d'Antoine Griezmann et Ousmane Dembélé est en train de prendre de plus en plus d’ampleur, et ce malgré les excuses des deux joueurs, dimanche. Pris en flag de propos à caractère raciste à l’encontre d’employés d’un hôtel au Japon, lors de la tournée de présaison du Barça en 2019, les deux amis et leur club vont devoir en répondre au PDG de Rakuten, Hiroshi Mikitani, le sponsor maillot du FC Barcelone.
« En tant que partenaire du club et hôte de la tournée, je regrette beaucoup les remarques discriminatoires des joueurs du FC Barcelone, a twitté Hiroshi Mikitani, fondateur de ce géant japonais du commerce en ligne. Rakuten a été un sponsor du club louant la philosophie du Barca. De telles déclarations sont inacceptables, quelles que soient les circonstances. Je vais officiellement protester auprès du club et lui demander une explication. »
L’excuse de Dembélé qui ne convainc pas vraiment
Dans cette vidéo, Dembélé interpelle son coéquipier au Barça Antoine Griezmann pendant que des techniciens s’affairent autour d’un téléviseur dans une chambre d’hôtel. Il ironise sur leur physique et leur langue sous le regard de son partenaire, amusé mais silencieux.
Dembélé a depuis présenté ses excuses,à sa façon si l’on peut dire, aux « personnes présentes sur ces images », expliquant qu’il s’agissait d’une « vidéo privée » et qu’il ne visait « aucune communauté » en particulier. La vidéo d’abord diffusée vendredi sur un compte YouTube quasi anonyme (25 abonnés) a été reprise dans un tweet particulièrement relayé (plus de 6.000 retweets) appelant à arrêter le racisme envers les Asiatiques («#StopAsianHate »).
Antoine Griezmann, lui aussi visé par ces critiques sur les réseaux sociaux, « réfute avec fermeté les accusations » et a assuré s’être « toujours engagé contre toute forme de discrimination » dans un tweet publié lundi.