FOOTBALLSéville et Saint-Pétersbourg remplacent Bilbao et Dublin à l’Euro 2021

Euro 2021 : C’est officiel, Séville et Saint-Pétersbourg remplacent Bilbao et Dublin comme villes-hôtes

FOOTBALLBilbao et Dublin ont été mis hors-jeu par l’UEFA pour avoir fixé des conditions sanitaires trop drastiques à l’accueil de public cet été
Aymeric Le Gall

A.L.G.

L’UEFA a écarté vendredi Bilbao et Dublin des villes-hôtes de l'Euro cet été, faute de garanties sur l’accueil de spectateurs, réattribuant à Séville les matchs prévus au Pays basque et partageant ceux de Dublin entre Saint-Pétersbourg et Londres.

Déjà repoussé d’un an en raison de la pandémie, le tournoi se déroulera finalement dans onze villes à travers onze pays : Munich, sur la sellette, a été confirmée et accueillera bien le choc Allemagne-France le 15 juin, alors qu’il ne restait plus de doute sur Bakou, Rome, Bucarest, Glasgow, Copenhague, Budapest et Amsterdam.

Le président de l’UEFA Aleksander Ceferin s’est réjoui de pouvoir « garantir un environnement sûr et festif », avec des spectateurs « à tous les matchs », soit une exigence posée dès mars par l’instance malgré la crise sanitaire.

Bilbao envisage de poursuivre l’UEFA

« Aujourd’hui, nous partons sur 50 % [de spectateurs]. C’est la limite confirmée par l’UEFA. S’il y a possibilité de changer, ça sera une augmentation », soulignait vendredi dans le journal Sport-Express le président du comité d’organisation russe, Alexeï Sorokine. De son côté, Londres reprendra le huitième de finale programmé à Dublin, qui s’ajoutera donc aux sept rencontres que la capitale britannique devait accueillir dans le mythique stade de Wembley, dont les demi-finales et la finale.

Non prévue dans l’organisation initiale, Séville était depuis plusieurs jours la solution privilégiée par la fédération espagnole pour reprendre les quatre rencontres prévues à Bilbao, exclue mercredi par l’UEFA pour avoir fixé des conditions sanitaires trop drastiques à l’accueil de public. Face à cette décision « unilatérale », les organisateurs basques ont fait savoir qu’ils envisageaient d’attaquer l’instance en justice pour récupérer les dépenses de 1,2 million d’euros déjà engagées.