FOOTBALLEn plein cauchemar, Gasset en appelle « à la fierté » de ses joueurs

Bordeaux-Strasbourg : Après un nouveau « cauchemar », Gasset en appelle « à la fierté » de ses joueurs

FOOTBALLLes Bordelais continuent de couler avec une nouvelle défaite à domicile face aux Alsaciens (2-3)
Clément Carpentier

Clément Carpentier

L'essentiel

  • Les Girondins de Bordeaux se sont inclinés au Matmut Atlantique face à Strasbourg (2-3) lors de la 31e journée de Ligue 1.
  • Ils en sont à neuf défaites en onze matchs depuis fin janvier et surtout ils ne semblent pas être en capacité de stopper cette descente aux enfers. Ils gardent tout de même sept points d’avance sur la zone rouge.
  • Démuni face à la situation, Jean-Louis Gasset en appelle « à la fierté » de ses joueurs pour assurer très vite le maintien.

Un véritable chemin de croix. Voilà ce que vivent les Girondins de Bordeaux depuis fin janvier. Joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporteurs… Personne n’y échappe. Ce dimanche au Matmut Atlantique, les Marine et Blanc se sont inclinés pour la 9e fois sur leurs 11 derniers matchs. Une défaite qui a failli tourner à l’humiliation face à Strasbourg puisque les Bordelais étaient menés trois à zéro après une demi-heure de jeu. Jean-Louis Gasset a vécu « un cauchemar pendant 30 minutes » ! Un entraîneur à l’image de son équipe, sans réaction pendant de très longues minutes. Abattu.

Ses joueurs finiront par réagir (un peu) pour rendre la pilule moins dure à avaler grâce à Baysse et Hwang. Mais tout cela restera bien insuffisant, même pour arracher un petit point. Une nouvelle fois, la défense bordelaise a pris l’eau de toute part. Elle vient d’encaisser 21 buts sur ces 11 derniers matchs. Mais pour Jean-Louis Gasset, « il n’y a pas un secteur en particulier qui ne va pas, c’est partout ! On fait des erreurs de débutants ». A l’image du penalty bêtement concédé par le Mozambicain Edson Mexer.

Si la situation n’est pas encore critique (Bordeaux conserve sept points d’avance sur la zone rouge à sept journées de la fin), elle rend le coach des Girondins « inquiet ». De son côté, Paul Baysse assure que le groupe est « vraiment conscient de ce qu’il se passe et qu’il ne faut pas croire que c’est facile pour nous tous les jours. On essaie de se battre, de retrouver confiance en nous. »

« Il faut qu’on arrête de parler, et qu’on joue »

Reste qu’être conscient d’une situation n’a jamais permis de gagner un match. D’ailleurs, Jean-Louis Gasset a tenu à faire passer quelques messages après la rencontre. Le premier pourra rappeler l’exigence du haut niveau à ses joueurs : « Peut-être que les gens sont persuadés que l’on va gagner un ou deux matchs comme ça. Non, il faut se dire qu’il faut le faire le plus vite possible. » Le deuxième était plus direct et concernait clairement ce qu’il se passe hors terrain depuis plusieurs semaines : « Il me semble que j’ai tenté de beaucoup de choses, il me semble. Mais bon… Il faut compter sur la fierté des gens. Il faut qu’on arrête de parler, et qu’on joue. Qu’on soit concentrés sur le football. » Et en substance, pas sur son avenir personnel comme beaucoup de ses joueurs en ce moment.

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Paul Baysse aussi appelle ses coéquipiers « à montrer un peu de fierté et d’orgueil » pour mettre fin à tout ce marasme. « Ce n’est pas la meilleure ambiance [de vestiaire] que j’ai connue mais je pense que c’est général. C’est une période compliquée mais même si on n’est pas les meilleurs amis du monde, ça ne doit pas se voir et se sentir sur le terrain. Mais, je ne suis pas sûr que ce soit le problème », ajoute le défenseur. Oui, il y en a beaucoup d’autres aux Girondins de Bordeaux. Mais à chaque jour suffit sa peine pour les Marine et Blanc.