Mauricio Pochettino s’est présenté face à la presse à vingt-quatre heures du match retour contre le Barça au Parc des Princes. Et comme à son habitude depuis son arrivée au PSG, le technicien argentin n’a pas dit grand-chose de bien intéressant, réservant probablement ses envolées lyriques pour ses joueurs. Et on vous fera grâce du passage de Keylor Navas, quelques minutes plus tôt, par peur de vous faire roupiller toute l’après-midi.
Qu’a-t-on donc appris de la bouche de « Poché » ? Que Paris allait jouer ce match retour pour « le gagner » et qu’il leur faudrait « être aussi bon, si ce n’est meilleur qu’à l’aller » pour y parvenir. « On doit être à fond dès la première minute pour aller chercher cette qualification et partir du principe que les deux équipes sont à 0-0 », a-t-il ajouté.
Au sujet de la mise au vert du groupe, décidée par Pochettino et son staff en accord avec les joueurs, l’ancien manager de Tottenham a expliqué avoir « senti que c’est ce que l’équipe avait besoin, d’être tous ensemble ce soir [mardi] pour être en forme et prêt psychologiquement pour le match ».
Rendez-vous autour d’un café pour parler de Mbappé
La Pochette s’est montrée un peu plus bavarde au sujet du cas Neymar, forfait pour le match mercredi : « Il a fait les efforts pour être de retour en forme le plus rapidement possible, le staff médical a fait de son mieux, c’est dommage car il est déçu de ne pas pouvoir être là dans ce match particulier à ses yeux. C’est difficile pour lui en ce moment car il pensait pouvoir revenir mais le fait est que c’était trop tôt. »
Présence de nos confrères espagnols oblige, le coach parisien a encore dû revenir sur la prolongation de contrat de Mbappé qui traîne en longueur et sur la rumeur Messi à Paris. Avec forcément une réponse de Normand à la clé : « Ce n’est pas mon rôle de parler de joueur d’autres clubs. Et pour Mbappé je ne peux pas répondre non plus. On est concentré sur le match du Barça, ce n’est pas le moment d’en parler. Peut-être plus tard, en fin de saison autour d’un café (rires), mais là ce n’est pas le moment. Je suis sérieux, je ne fais même pas de langue de bois. »