FOOTBALLNeymar évoque son « immense douleur », Dupraz en rajoute une couche

PSG : Neymar évoque son « immense douleur » de rater le Barça, Dupraz en rajoute une couche

FOOTBALLL'entraîneur de Caen, qui avait fustigé l'attitude de Neymar après le match de Coupe, n'a pas rétropédalé en apprenant la blessure du Brésilien. Au contraire
Nicolas Camus

N.C.

Neymar, qui a appris jeudi qu’il allait rater les deux matchs face à son ancien club du FC Barcelone en Ligue des champions en raison d’une blessure, a fait part de son « immense douleur », sur les réseaux sociaux. « La tristesse est grande, la douleur immense et les pleurs constants. Encore une fois, je m’arrête de faire ce que j’aime le plus dans la vie, jouer au football », a écrit le Brésilien sur Instagram.

« Mon fils doit pleurer parce qu’il y a des entraîneurs comme vous »

« Parfois je suis gêné par mon style de jeu, parce que je dribble et je prends des coups constamment. Je ne sais pas si c’est moi le problème ou ce que je fais sur le terrain… vraiment ça me rend triste, a poursuivi l’attaquant du PSG. Ça rend vraiment trop triste d’entendre joueurs, entraîneurs et commentateurs, ou n’importe qui, dire "faut que t’encaisses", "plongeur", "pleurnichard" ou "gamin gâté", etc. Honnêtement ça me rend triste et je ne sais pas jusqu’à quand je le supporterai. Tout ce que je veux c’est être heureux de jouer au football. RIEN DE PLUS. »

Une allusion aux propos de l’entraîneur de Caen Pascal Dupraz, qui avait déclaré après la rencontre qu’il « laissait les pleurs à Neymar ». Le père du joueur s’en est ensuite mêlé. « Mon fils doit vraiment pleurer, mais pas pour ce que vous imaginez monsieur. Il doit pleurer parce qu’il y a des entraîneurs comme vous », a-t-il notamment écrit sur Instagram, joignant à son texte une photo de Dupraz.

Ce dernier assume complètement. Interrogé par RMC jeudi soir, l’ancien entraîneur de Toulouse en a remis une couche. « C’est un super joueur, tout le monde le sait. Il est aussi bon dribbleur qu’il est malin, il est provocateur, il a de la fierté », a-t-il dit, avant d’en rajouter une couche. « Le côté pleurnichard ? Je revendique cette phrase qui est dite sans animosité. Il se plaint de prendre des coups, alors qu’il chambre balle au pied parce que c’est un artiste, a-t-il dit. Il est malin, il en rajoute, il provoque, quelquefois il subit et obtient des fautes. Ce qui m’ennuie, c’est qu’il est dans la provocation et l’invective. C’est tout, c’est juste ce qui m’embête. »

Pas le premier débat de ce genre depuis que le Brésilien est arrivé en France. Malheureusement.