FOOTBALL FEMININComment l'OL reste « avide de succès » avant de viser un 5e sacre de rang

PSG-OL : Jean-Luc Vasseur loue un groupe « toujours avide de succès » avant la finale européenne contre Wolfsburg

FOOTBALL FEMININAprès avoir battu le PSG (1-0) mercredi, les Lyonnaises ne sont plus qu’à une victoire de devenir le pendant féminin du Real Madrid, détenteur de cinq Coupes d’Europe consécutives dans les années 50
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

L'essentiel

  • Vainqueur de son rival parisien (1-0) mercredi, l’OL s’est ouvert le chemin d’une nouvelle finale de Ligue des champions, dimanche (20 heures) à Saint-Sébastien (Espagne) contre Wolfsburg.
  • Les partenaires de Wendie Renard abordent cet ultime rendez-vous d’une saison si particulière avec l’ambition de glaner une cinquième Coupe d'Europe de rang.
  • Il s’agirait d’un exploit seulement réalisé par l’équipe masculine du Real Madrid, de 1956 à 1960.

Avant la demi-finale de Ligue des champions féminine, mercredi contre le PSG (1-0), Jean-Michel Aulas a reçu les encouragements d’un certain Florentino Perez. Dans trois jours, le boss de l'OL va d’ailleurs peut-être permettre à son club de devenir pour de bon le pendant, chez les femmes, du Real Madrid. Car un succès en finale, dimanche (20 heures) à Saint-Sébastien contre Wolfsburg, serait synonyme d’une série de cinq sacres consécutifs (depuis 2016), comme les Merengue l’ont réalisé jadis, de 1956 à 1960.

« Il n’y a aucune équipe qui a su avoir une domination aussi longtemps, se réjouit JMA. Là, ça a été un match à l’arraché mais on a su construire la victoire face à une très bonne équipe. On va essayer de se régénérer parce que cette rencontre a été très tendue. »

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« Je trouve que mes joueuses montent en puissance »

Malgré les absences de quatre titulaires indiscutables, Ada Hegerberg, Griedge Mbock, Amandine Henry, toutes blessées, et Eugénie Le Sommer (entrée à la 77e), Lyon a encore su dompter le PSG, grâce notamment au recrutement estival de Sara Björk Gunnarsdottir et Sakina Karchaoui, titularisées mercredi.

Mais aussi avec une expérience inégalable de ces rendez-vous bouillants de fin de saison. « Mes joueuses ont rendu une copie parfaite sur le plan de la combativité et je trouve qu’elles montent en puissance, loue l’entraîneur lyonnais Jean-Luc Vasseur. Au quotidien, je ressens une soif de titres sans fin. Les filles sont toujours avides de succès, c’est quelque chose d’impressionnant que je n’avais jamais vu auparavant. »

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« On s’est fait violence ce soir »

Une boulimie de trophées que découvre également de l’intérieur depuis deux mois l’ancienne latérale montpelliéraine Sakina Karchaoui : « L’équipe a répondu présent dans un gros match à haute intensité. Je suis fière de faire partie de ce groupe et on a encore prouvé qu’on était la meilleure équipe du monde. » Il reste une ultime marche pour confirmer cette domination, face à une formation allemande systématiquement affrontée lors des quatre dernières saisons (deux qualifications et deux finales remportées à la clé).

« On s’est fait violence ce soir et on fera tout pour soulever cette coupe », insiste la défenseure et capitaine Wendie Renard, qui a inscrit le seul but du match mercredi, d’un énième coup de tête rageur et décisif. Dans son prochain texto à destination de Jean-Michel Aulas, Florentino Perez se fendra peut-être d’une comparaison entre la Martiniquaise et Sergio Ramos, qui sait…