FOOTBALLLe PSG pète la forme avant la finale contre Saint-Etienne

PSG-Celtic : Des jambes, du kiff et des buts, le PSG pète la forme avant la finale contre Saint-Etienne

FOOTBALLLes Parisiens viennent de clore leur préparation par une victoire facile face au Celtic vendredi soir au Parc
Aymeric Le Gall

Aymeric Le Gall

N’ayons pas peur de commencer par un bon vieux poncif des familles après cette ultime victoire du PSG, vendredi, face au Celtic au Parc des Princes : vu le contexte actuel, avec un arrêt prématuré de la Ligue 1, des vacances forcées longue comme une tirade d’Edouard Baer et une reprise subite avec deux matchs importantissimes dans la saison parisienne, le PSG ne pouvait pas mieux préparer ses deux finales de coupe à venir. Mais seule la vérité du terrain, de la compet (la vraie), nous dira si nous avions vu juste. Il n’empêche, le bilan des hommes de Thomas Tuchel aurait difficilement pu être plus positif.

L’Allemand semblait en tout cas satisfait après le succès 4-0 de ses joueurs face à des Ecossais plusieurs crans au-dessus que Le Havre ou Beveren, que les Parisiens ont atomisé coup sur coup (9-0, 7-0) quelques jours plus tôt. « Je suis content, on a fait des choses sérieuses, avec aucun but encaissé et quatre buts marqués, s’est félicité Tuchel en conférence de presse après le match. C’était la dernière phase de la préparation contre une équipe très forte, contre qui ce n’est pas facile de jouer. En donnant 45 minutes à tous les joueurs, on s’est préparé de la meilleure des façons. Je suis content. » Ça fait deux fois le mot « content », c’est bon signe non ?

Sur le papier, un groupe uni et (très) motivé

Le groupe vit bien, c’est un fait. C’est d’ailleurs un peu le sentiment qui se dégage du groupe tout entier. Content de retrouver le terrain, content de gambader, content de se retrouver ensemble. Content, quoi. C’est aussi la sensation qu’on a en regardant l’effectif vivre, aussi bien sur qu’au dehors du terrain, depuis la fin du déconfinement. On ne gagnera pas nos galons de voyants sur cette idée, mais suivre la vie des joueurs du PSG sur les réseaux sociaux ces dernières semaines nous fait dire qu’il se passe un truc dans ce groupe, qu’il semble avoir pris conscience qu’il a beauuuuucoup à gagner en trèèèèès peu de temps.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Bon, les copains, les photos sur une péniche, les messages d’amour sur Instagram, c’est bien joli mais, sportivement, il vaut quoi ce PSG version 2019-2020-2021 (ouais, on s’y perd un peu) ? Il est plutôt très rassurant. On imaginait bien que les joueurs n’avaient pas passé tout le confinement affalé sur la canap’à vider le frigo et saigner tout Netflix, mais les interrogations sur leur fraîcheur physique étaient bien là. Force est de constater qu’ils les ont vite balayées.

Neymar-Mbappé, la dalle des grands jours

Bien en jambes, à fond sur chaque ballon à l’image d’un Neymar pas avare d’efforts pour aller croquer les talons des adversaires à chaque perte de balle, les Parisiens ont de quoi donner le sourire à leur coach. Le trio Neymar-Di Maria-Mbappé se trouve toujours autant les yeux fermés et Icardi, bien qu’un cran en dessous sur ces trois matchs, n’a pas perdu sa science du placement devant les buts.

Cerise sur le gâteau, le PSG n’a perdu personne sur blessure, ce qui ressemble presque à un exploit quand on connaît la scoumoune parisienne sur ce point avant chaque grand rendez-vous. « L’objectif était d’arriver sans blessures, avec les jambes et la tête fraîches », disait Tuchel au terme du match. Mission accomplie.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Que peut-on trouver à redire alors ? Que la défense n’a rien eu à faire durant ces trois matchs et que ce n’est pas forcément le top avant une finale de Coupe de France contre une équipe comme Saint-Etienne. Que Bernat n’a toujours pas repris l’entraînement collectif et que Mitchel Bakker, titularisé à gauche lors des trois amicaux, semble trop léger pour le moment pour le haut niveau.

Pourtant, à en croire Tuchel, il pourrait bien débuter à ce poste à la place de Kurzawa vendredi : « Il [Bakker] a l’avantage de ne pas avoir été blessé, il a un avantage physique. Layvin a manqué quelques entraînements à cause d’une blessure au dos. C’est beaucoup pendant la préparation… ».

Mais on fait mal aux mouches et cette question n’est qu’un détail à côté de tout ce qui a bien fonctionné ces dernières semaines dans l’équipe. A l’arrivée, on le voit, les signaux sont au vert et le PSG semble avoir fait tout ce qu’il fallait pour être au rendez-vous de cette saison pas comme les autres. Première réponse vendredi, sur les coups de minuit au plus tard.