Espagne: Les médias madrilènes refont le coup du complot pro-Barça après le clasico (et c'est très drôle)
FOOTBALL•Entre le club et les journaux « As » et « Marca », c’est un festival depuis mercrediN.C.
Deux jours après, l’agacement n’est toujours pas passé. Dominateurs stériles lors du clasico mercredi soir au Camp Nou (0-0), les Madrilènes estiment avoir été lésés par l’arbitrage. Ce n’est pas tellement le but annulé de Bale qui fait débat, mais les deux pénaltys dont ils auraient dû bénéficier selon eux en première période pour des fautes sur Raphaël Varane dans la surface.
Après avoir pondu un communiqué dans la foulée du match pour se plaindre de l’arbitrage de Alejandro José Hernández Hernández, le Real aurait accentué la pression jeudi en réclamant les enregistrements des échanges entre l’arbitre et ses assistants vidéo en régie, selon un journaliste de la Sexta intervenant dans la succulente émission El Chiringuito – dont on vous avait parlé ici.
Dans cette bataille, le club merengue peut évidemment compter sur le soutien de la presse madrilène. Imaginez un peu, Marca et As montent des polémiques à partir de rien du tout, alors là, ils s’en donnent à cœur joie depuis deux jours. Ce vendredi, ils se sont mis d’accord pour épingler LA stat' qui prouve qu’il y a complot : cela fait 12 ans qu’un penalty n’a pas été sifflé pour le Real au Camp Nou.
Folklore assuré
As fait sa une sur « l’indignation » qui prévaut, avec trois magnifiques zooms sur les fautes commises sur Varane et l’état de la cuisse du Français après l’essuyage de crampons de Lengelet. Marca n’y va pas par quatre chemins et indique que le VAR ne suffira pas à mettre fin à la « main noire », une expression utilisée pour décrire la supposée influence barcelonaise au niveau de l’arbitrage.
Tout ça ne changera rien à ce qu’il s’est passé, mais le folklore est assuré, et c’est tout ce qui compte. Même si pour le coup, les Madrilènes auraient objectivement dû bénéficier d’au moins un péno sur les deux actions, on notera tout de même que se plaindre d’un arbitrage partisan quand on est le Real Madrid, c’est assez cocasse.
On rappellera les mots de Sergio Ramos après la rencontre : « Ce sont deux pénaltys. Le VAR est là pour nous aider normalement, mais bon, pas de bol… La prochaine fois ce sera notre tour de faire une faute dans la surface qui ne sera pas vérifiée. » Là-dessus, on ne se fait pas trop de soucis pour eux.