Trois jours après la drôle de soirée européenne des Lyonnais, qualifiés pour les 8e de finale de la Ligue des champions mais en froid avec une partie de leur public, la conférence de presse de Rudi Garcia était très attendue. Avant la rencontre dimanche à domicile contre Rennes, le coach de l’OL est revenu sur les incidents avec les supporters, sur l’état d’esprit de Marcelo et du groupe et sur l’avenir immédiat de son équipe. Extraits.

• Sur la fin du match face à Leipzig

« On essaye de faire croire que les joueurs ne voulaient pas aller voir le Kop Virage Nord, qu’ils sont restés aux dix-huit mètres. Mais ce n’est pas ça ! Ils y allaient, vers le Kop, pour le saluer et fêter avec lui la qualification. Sauf qu’à ce moment-là, ils nous ont tourné le dos. Les joueurs ont souffert de ça. »

• Sur le tweet de la femme de Marcelo mettant en cause Anthony Lopes

« Ce n’était pas spécialement bienvenu car il faut, de toute façon, l’aborder. Après, Marcelo n’est responsable que de lui-même. Si un jour ma mère tweete quelque chose, ce qui ne risque pas d’arriver, ça ne sera pas moi le responsable. Par contre, je m’en expliquerai avec elle. Marcelo l’a fait aussi en interne. »

• Le défenseur brésilien sur le départ ?

« C’est inconcevable de s'en priver. Demain, si je perds Jason Denayer ou Joachim Andersen, ça devient compliqué… (…) Je parle avec lui, comme avec tous mes joueurs. Bien évidemment, il souffre. Comment voulez-vous qu’il ne souffre pas quand il a son épouse et ses enfants au stade et qu’il est traité de cette manière? C’est terrible, ça ne devrait même pas exister. C’est vraiment dommageable. On a besoin que tout le monde tire dans le même sens pour avoir les meilleurs résultats possible.Son doigt d'honneur?On ne peut pas se permettre de faire ce genre de choses. Même si parfois, c'est dur. »

• L’avenir immédiat de l’OL

« Cela aurait dû être une fête après et malheureusement, ça ne s’est pas passé comme ça. Dans la vie, quand il y a des problèmes, il faut trouver des solutions. On en trouvera car il n’y a que comme ça qu’on va arriver à être tous ensemble avec le maillot de l’OL et à faire les meilleurs résultats possible (…). Quelque part, je me dis que c’est peut-être un mal pour un bien car il faut crever cet abcès, il faut aller au bout des choses et on a besoin d’un stade plein qui fait communion avec son équipe pour gagner des titres. Sinon on ne va aller nulle part. »