FOOTBALLL'OL a-t-il fait le plus dur en « cassant la spirale négative » ?

OL-FC Metz : Et si Lyon « le convalescent » avait fait le plus dur en « cassant la spirale négative » ?

FOOTBALLDos au mur après huit matchs de rang sans succès en Ligue 1 depuis le 16 août, les Lyonnais ont su battre avec sérieux le FC Metz (2-0) samedi
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

L'essentiel

  • Le 26 octobre sera peut-être une date qui compte au moment de dresser le bilan de la saison lyonnaise. Les partenaires de Memphis Depay sont parvenus à l’emporter en Ligue 1 contre Metz (2-0) pour la première fois depuis le 16 août.
  • Ce succès tout en sérieux pourrait relancer une équipe qui vient de passer en une soirée de la 17e à la 12 place en championnat.

Au Parc OL,

Lors de la précédente victoire de l'OL en Ligue 1, vous étiez en train de siroter un pisco sour sur un transat et Jacques Chirac était encore de ce monde. En pleine enflammade estivale, le Lyon de Sylvinho avait même le profil pour faire trembler le PSG, au gré d’une démonstration référence (6-0) contre Angers, le 16 août donc. Après un terrible tunnel de huit matchs de rang et plus de deux mois sans le moindre succès en Ligue 1, un OL 17e et le plus souvent moribond durant cette période est parvenu à battre le FC Metz (2-0) samedi. Avec désormais Rudi Garcia sur le banc de touche.

« La victoire était primordiale, reconnaît le milieu lyonnais Lucas Tousart. Pour le moral, pour la confiance, elle fait vraiment du bien. Je ne sais pas si nous sommes guéris mais le plus important était de casser la spirale négative. C’est la première victoire du coach et elle était attendue. On l’attendait nous aussi avec impatience. » Appliqués et plutôt sereins à partir du but déterminant de Memphis Depay (1-0, 28e), les Lyonnais ont enfin su se relever, trois jours après une défaite cruelle à Lisbonne (2-1) en Ligue des champions.

« Même si c’est une situation très difficile à vivre, le groupe n’a pas explosé »

« On va savourer car ça fait longtemps qu’on n’a pas eu ce petit goût-là de victoire », sourit Léo Dubois au micro de beIN Sports. Quels effets peut vraiment avoir un succès contre un relégable, outre le passage immédiat de la 17e à la 12e place ?

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« Je pense que des choses vont changer, souligne Memphis Depay. A nous d’y aller pas à pas. Une victoire donne de la confiance et booste l’équipe. Les joueurs ont besoin de cette confiance. Même si c’est une situation très difficile à vivre, le groupe n’a pas explosé et c’est important. » Dans cette Ligue 1 sans hiérarchie nette, hors PSG, l’OL n’est qu’à six points de Nantes (2e), mais aussi à deux points des Messins (19es).

Le besoin de miser sur un coach « made in Ligue 1 » ?

Rudi Garcia, qui a décidé de miser d’emblée samedi sur les trois recrues majeures de l’été, Jeff Reine-Adélaïde, Joachim Andersen et Thiago Mendes, contrairement à mercredi en Ligue des champions, préfère sans surprise être prudent : « La victoire était impérative et j’ai bien aimé l’attitude des joueurs dans un match maîtrisé. Par contre, nous nous sommes un peu arrêtés d’attaquer en deuxième période. Les joueurs ont été récompensés mais nous avons vu que nous étions une équipe convalescente ». L’apport « rafraîchissant » (dixit Joachim Andersen) de l’ancien coach de l’OM a aussi été mis en avant par Lucas Tousart pour ambitionner une nouvelle série, de succès cette fois.

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« On sent qu’il y a de la différence entre Sylvinho et Rudi Garcia, estime Lucas Tousart. Le coach Garcia a déjà fait ses preuves, il sait gérer un vestiaire et ça se ressent dans son management. C’est un coaching plus français, plus made in Ligue 1. Je pense que ça nous a fait un déclic et ça nous fait du bien. » Ce fameux atout du coaching « made in Ligue 1 » est savoureux quand on sait que l’international espoirs louait « la méthode Sylvinho » au mois d’août. Que le pisco sour semble loin.